•**• Tartinade à l’ail des ours {crue-sans gluten} •**•
Comme les forêts d’ici regorgent d’ail des ours, que je suis fan, que c’est la saison, j’en consomme sous toutes ses formes, mais toujours cru, pour conserver toutes ses vertus car il perd son parfum et ses propriétés à la cuisson ! Après mon beurre (végétal) à l’ail des ours, voici la version plus douce à tartiner et à savourer.
Ingrédients pour un grand bol :
un gros bouquet d’ail des ours
un bol de graines de tournesol (qu’on peut faire germer en les faisant tremper 2 h dans de l’eau froide et qu’on rince bien ensuite avant de les rajouter à la tartinade mais ce n’est pas une obligation !).
200 ml de lait de coco ou, pour un goût plus neutre, du yaourt au soja.
2 càs de lécithine de soja (elle va permettre de solidifier la tartinade). Elle peut être remplacée par 2 càs d’huile de coco qui a la même fonction.
Voilà un plat facile à réaliser, avec les restes d’une soupe de la veille.
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Hier soir j’ai fait un potage simple avec 3 panais, 3 carottes et quelques feuilles de chou blanc dans 1,5l d’eau que j’ai passé au mixer après 10 mn de cuisson.
Aujourd’hui il restait 1 litre de ce potage. Je l’ai porté à ébullition et baissé le feu. Puis j’ai versé progressivement 300 gr de polenta en mélangeant bien, sur feu doux. J’ai rajouté 3 càs de sauce soja. J’ai continué à mélanger pendant 2 minutes.
J’ai ensuite versé la préparation devenue compacte dans un plat huilé allant au four. Elle se solidifie en refroidissant.
Il est possible soit de passer ce plat au four chaud une dizaine de minutes, soit de découper des tranches de la polenta et de les réchauffer à la poêle.
Ici, c’est réchauffé à la poêle et consommé avec une salade, des graines germées et une tartinade de saison à l’ail des ours.
Ce samedi matin, le ciel était lumineux, d’un beau bleu intense et pur, belle invitation pour explorer mes montagnes proches aux sommets encore enneigés. A une heure de route, au Nord-Est de Strasbourg, se trouve le Badener Höhe, l’un des principal sommet de la Nordschwarzwald, culminant à 1002 m.
Nous sommes donc parties à cinq humaines et un chien, motivé.e.s et excité.e.s à l’idée d’aller marcher dans la neige (qui fut rare, en plaine, cet hiver).
Randonnée à priori facile (nous avions omis que les pentes pouvaient être verglacées !) faisable en 3h, avec un dénivelé de 260 m. Elle se trouve dans le livre de Dominique Schuller : « 40 randonnées pour découvrir la Forêt Noire« .
Le départ de la randonnée se fait dans la montée vers Sand, après Bülherthal, à côté d’un immense hôtel aux balustrades en bois décorées de cœurs qui ne semble plus faire fonction d’hôtel d’ailleurs.Dès le départ la neige est présente, éblouissante dans la magnifique lumière de cette journée.
Nous montons vers le sommet et la Friedrichsturm par de larges sentiers agréables.
Arrivé.e.s à 1000 m d’altitude, c’est un plateau sommital, en partie dévasté par des tempêtes, qui nous accueille avec la « fameuse tour » (Friedrichsturm) qui offre une vue incroyable sur les forêts et massifs environnants et jusqu’aux Vosges. « C’est une tour en grès rose de 30 mètres de hauteur. Située sur le point haut de la commune de Baden-Baden, la première pierre fut posée le 09 juin 1890 et la tour inaugurée le 05 octobre 1891. Son accès est libre tout au long de l’année pour une vue panoramique ».
Hooli dans les escaliers de la tour.
C’est ensuite que ça se complique, la descente vers le Herrenwieser See (829m) est difficile car le chemin est étroit, sinueux, escarpé et rocheux, rendu dangereux par une neige verglacée. Du coup, notre balade va prendre plus de temps que prévu !
Elle n’en reste pas moins splendide ! C’est un décor de conte, une féérie romantique qui s’ouvrent devant nous.
Barrage de Schwarzenbach.
Cette descente nous mène vers un magnifique et très ancien lac glaciaire, encore en partie gelé, bordé d’une fragile zone de tourbières : le Herrenwieser See. C’est là que nous faisons notre pause goûter.
Le retour se fait à nouveau par de larges chemins forestiers où nous croisons une zone de tours de pierres de randonneurs.
Puis nous traversons un village éparpillé au creux d’une vallée où nous découvrons de magnifiques vaches aux poils longs avec une paire de longues cornes dressées en l’air : des highlands.
Au milieu du champ trône une énorme statue de Bouddha !
Le dernier kilomètre se fait en traversant des sapinières encore blanchies baignées par la lumière extraordinaire de ce samedi.
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Ce matin, Il y avait Des milliers De diamants Dans les champs.
Les gens ont dit : “C’est la gelée.”
Mais moi Je sais bien Que c’est la lune Qui a fait craquer Tous ses colliers.
Le chou plume (de l’un de ses noms français) est passé par les Etats-Unis pour se refaire une identité et être redécouvert pour ses extraordinaires « vertus ». Il a plus de vitamine C qu’une orange et plus de calcium qu’un verre de lait ! Son autre nom anglicisé est le chou kale. Ce serait dommage de brûler tous ses bénéfices dans une soupe chaude d’hiver. J’ai donc décidé d’en faire une soupe crue.
Pour cela, j’ai d’abord préparé un bol de graines de tournesol que j’ai fait tremper 4 heures afin d’entamer leur processus de germination. Je les rince à l’eau claire pour ensuite les consommer directement.
« Une source de nutriments: Avec un choix varié de graines que l’on peut faire pousser, le corps retrouve tous les nutriments essentiels dont il a besoin.
Ainsi la valeur nutritive des jeunes pousses est 10 à 57 fois supérieure à celle des fruits et des légumes.
Digestion: Les graines germées sont riches en enzymes. Elles sont ainsi faciles à digérer et certaines graines telles que l’ail et le poireau sont mieux tolérées par les organismes les plus sensibles.
Assimilabilité: Les protéines et les vitamines sont présentes sous leur forme la plus simple, ce qui fait que les graines sont assimilées rapidement. Les déchets sont réduits au minimum et le seuil de satiété est plus rapidement atteint.
Concentration: Les graines germées ont un taux élevé en substances actives qui boostent les cellules pendant le processus de régénération.
Écologie: Les aliments vivants peuvent remplacer la nourriture animale. De plus, sa culture consomme peu d’eau, qui peut être recyclée par la suite. »
Ingrédients pour 4 bols :
1 bol de graines de tournesol à faire tremper 4 h dans de l’eau claire, puis à rincer.
300 ml de tisane à la verveine (que j’ai laissé refroidir avant de l’utiliser).
2 càs de « pesto » de coriandre (> j’achète de grosses quantités de coriandre que je passe au mixer avec de l’huile de colza et que je conserve dans des petits bocaux, c’est mon « pesto » de coriandre).
Passez tous ces ingrédients au mixer.
Puis versez dans une casserole et réchauffez à 40°C.
J’ai un thermomètre de cuisson qui m’est bien utile pour vérifier la température ! Au delà-de 42°c, l’aliment n’est plus cru et perd une partie de sa vitalité et de ses bienfaits.
Savourez (ici avec d’autres graines germées, sésame, tournesol, graines de courge) !
Hier, l’appel de la montagne et de la neige fut puissant.
Je suis montée au Champ du Feu pour m’offrir une balade féérique et solitaire dans les bois enneigés.
A mon retour, j’ai savouré, avec une tisane chaude, ce gâteau plein de réconfort, parfait pour les goûters d’hiver au coin du feu ou autour de tablées joyeuses et gourmandes.
Il se conserve trois jours dans une boite fermée, il est dense en chocolat et en texture.
Ingrédients pour un gâteau de 8 pers. :
(J’ai utilisé mon moule à fond amovible de 18 cm + 6 moules à tartelettes).
100 gr de farine de maïs
100 gr de farine de coco
100 gr de farine de riz
100 gr de noix de coco râpée
60 gr de rapadura
1 càc de bicarbonate de soude
300 gr de chocolat noir
200 gr de tofu soyeux
100 gr de compote de pommes
25 cl de lait végétal (peu importe celui que vous choisissez, j’avais une bouteille entamée du lait Alpro choco/coco, je l’ai utilisé).
2 càs de purée d’arachide
1 càc de vinaigre
ETAPE 1 : Faites fondre le chocolat noir avec un peu de lait végétal à feu doux.
ETAPE 2 : Mélangez tous les ingrédients secs (3 farines + sucre + noix de coco râpée + bicarbonate).
ETAPE 3 : Dans un saladier différent, quand le chocolat a fondu le rajouter et mélangez bien avec le tofu soyeux, le reste de lait vg, la compote de pommes, la purée d’arachide et levinaigre.
ETAPE 4 : Mélangez « intimement » les ingrédients liquides aux ingrédient secs. La pâte est très compacte. Si cela vous dérange, vous pouvez rajouter du lait végétal pour l’assouplir.
ETAPE 5 : Huilez vos moules et y déposer votre pâte.
ETAPE 6 : Enfournez à 200°C pour 20-25 mn max.
Savourez froid à petites doses bienfaitrices. On peut rajouter de la crème coco, un coulis de fruits, une crème vanillée…
·• Beurre à l’ail des ours {cru-végane-sans gluten} ·•
Février et les premières feuilles d’ail des ours pointent leur nez dans les forêts locales, annonciatrices du printemps qui avance. C’est un ami, Jean-Luc, qui m’a apporté ce premier bouquet odorant. Du coup je n’ai pas résisté à cette saveur si particulière et intense et j’en ai fait un beurre ultra-parfumé.
Les « Bredele », « Bredala » , « Braedele » ou encore « Bredle » sont des petits gâteaux, confectionnés traditionnellement en Alsace à l’occasion des fêtes de Noël. Les recettes ont été transmises de génération en génération.
Évidemment, j’en ai végétalisées quelques unes (facile à faire car il suffit de supprimer les œufs et de remplacer le badigeonnage par de la confiture de mirabelle qui dore aussi très bien au four).
Là, j’avais envie d’expérimenter une nouvelle recette car je me suis offert des minis rouleaux à pâtisserie pour décorer la pâte.
Du coup, j’ai fait une recette avec une farine de blé mais il est possible de faire une version sans gluten en utilisant 80 gr de farine de riz, 80 gr de farine de coco et 80 gr de farine de maïs. J’ai aussi une version de Bredele sans gluten dans mes recettes.
4 càs de lait végétal (là j’ai pris mon lait de soja à la banane car il était entamé mais n’importe quel autre lait végétal fait l’affaire, faites-vous plaisir !).
Etape 1 > Mélanger dans un grand saladier tous les ingrédients secs.
Etape 2 > Rajouter la margarine et l’huile de coco, commencer à pétrir, rajouter le lait végétal. Votre mélange va s’agglomérer et former une boule.
Etape 3 > Emballer cette « boule » dans un film transparent et la placer 2h au réfrigérateur.
Etape 4 > Sortir la pâte du froid et l’étaler sur un plan de travail fariné. Composer vos biscuits avec différentes formes. Et si vous n’en avez pas, les ronds des verres font très bien l’affaire, surtout si la pâte est joliment décorée.
Etape 5 > Huiler du papier sulfurisé sur lequel vous déposez vos petits gâteaux et mettez 10 mn à four chaud (180°C).
Laisser refroidir et savourez !
La jolie vaisselle est de Gasoline à qui j’ai déjà consacré un article ! Suis fan !
500 ml de lait d’amande non sucré (je le fais moi-même à l’extracteur de jus).
25 cl d’huile de colza
20 cl d’eau de fleur d’oranger
1 càc de bicarbonate de soude
Etape 1 > Mélanger les aliments secs (farine + sucre + bicarbonate).
Etape 2 > Rajouter les éléments liquides, d’abord le lait d’amande puis l’huile et terminer par l’eau de fleur d’oranger.
Etape 3 > Laisser reposer la pâte 1h à température ambiante.
Etape 4 > J’huile une grande poêle, je la mets sur feu vif où je dispose 3 louches de la pâte à pancakes. Je réduis un peu le feu mais pas à feu doux ! Je surveille mes pancakes et les retourne quand la pâte est « prise ».
Je passe un papier huilé dans le fond de la poêle après 2 séries de pancakes.
Etape 5 > Déguster tiède (je préfère) ou froid, en associant les douceurs qui vous font plaisir !
Traditionnel avec de la confiture (ici mirabelle).Innovant : chocolat et compote de pommes.Une valeur sûre : chocolat et noix de coco râpée.Divin chocolat végane !
• Boulettes aux pois chiches, châtaignes & curcuma •
Les ingrédients pour 12 boulettes.
Etape 1 > Faire fondre l’huile de coco sur feu doux et rajouter les 2 oignons + les 2 gousses d’ail, faire blondir.
Etape 2 > Rajouter le curcuma, bien mélanger toujours sur feu doux.
Etape 3 > Rajouter le lait végétal, le sapori, le miso de riz. Tourner jusqu’au premier bouillon.
Etape 4 > Y intégrer les flocons de pois chiches et les châtaignes émiettées. Mélanger pendant 10 mn toujours sur feu doux.
Etape 5 > Ôter du feu, laisser tiédir puis confectionner des boulettes avec la main et les rouler dans de la chapelure (ou une farine sans gluten pour une version sans gluten).
Etape 6 > Faire revenir à la poêle, dans un peu d’huile, laisser dorer.
Servir ces boulettes parfumées en entrée ou en plat de résistance, accompagnées d’une soupe, d’une salade composée.
2 càs d’huile de coco crue, celle utilisée provient de chez Keimling.
1 càs de cumin
2 feuilles de laurier
3 càs de beurre de cacahuètes
du Sapori (dont j’agrémente beaucoup de mes plats chauds)
1 bol de cacahuètes natures (avec leur « coque »).
ETAPE 1 :
Couper les légumes en morceaux grossiers, les oignons en tranches plus fines, écraser les gousses d’ail. Faire revenir les oignons + les gousses d’ail dans l’huile de coco crue fondue à feu doux. Rajouter les légumes quand l’oignon est devenue translucide. Compléter avec de l’eau bouillante.
ETAPE 2 : Rajouter le sapori, le cumin, les feuilles de laurier, le beurre de cacahuète et laisser mijoter 25 minutes après le premier bouillon.
ETAPE 3 : Pendant que le velouté est sur le feu, concasser les cacahuètes natures en morceaux assez gros.
ETAPE 4 : Mixer le velouté.
ETAPE 5 : Servir avec les cacahuètes égrenées sur le dessus du velouté.