


« Mes » marié-e-s se sont dit-e-s OUI au cœur de l’été sous un soleil intense où la lumière ruisselait partout.
La cérémonie civile ainsi que le mariage à l’église se sont déroulé-e-s à Dalhenheim, village alsacien.
La matinée fut consacrée aux préparatifs de la mariée : coiffure et maquillage.
Pour la mairie, RoseMay avait fait le choix de porter un sari, tenue traditionnelle indienne, en hommage à ses origines.
A l’église, elle portait une splendide robe fourreau accompagné d’un voile.
Les deux marié-e-s rayonnaient.
La suite du mariage s’est faite à Vendenheim.
C’est avec un immense plaisir que j’ai retrouvé Alain et Sabine dans leur maison accrochée à flan de colline au pied du Petit Ballon des Vosges. Ce lieu est classé gîte PANDA de WWF cela signifie qu’il est au plus près de la nature : toilettes sèches, autonome en électricité, permaculture, nourriture végane et pour s’y rendre il y a ½ heure de sentier à grimper car la voiture n’y a pas accès.
WWF accorde son label lorsqu’un gîte répond à trois conditions :
Belchenbach est un petit havre intégrant le réseau Natura 2000, réseau européen de sites abritant entre autre des milieux naturels. L’objectif de ce réseau de sites est de concourir à la conservation de la biodiversité.
Je l’avais découvert l’an passé lors d’un we organisé par l’Association Végétarienne de France. Je suis restée en lien avec Alain et Sabine dont les choix de vie me parlent. J’aime ce qu’ils sont, cela résonne en moi. Justine partant rejoindre le Monde dans moins d’un mois, nous avons décidé de nous offrir cette pause au cœur de la nature afin d’ancrer encore davantage (si c’est possible) ce lien qui nous unit.
C’est dans ces moments que je trouve toute la force de continuer mon militantisme. La nature est puissante et les êtres qui font le choix de la respecter apportent des énergies hautes dans leur quotidien.
Chacune des palpitations de cette Nature vibre dans toutes les parcelles de mes cellules. Elle me nourrissent et me libèrent.
Nous sommes arrivées en fin d’après-midi le samedi. Notre première nuit fut profonde et réparatrice. Au réveil, nous avons pris notre petit déjeuner dans la lumière du matin, Alain et Sabine avaient préparé deux grands saladiers de groseilles et de cassis.
Vers 11h, nous sommes parties vers le Petit Ballon, à une heure de la maison. Nous l’avons escaladé à partir d’un magnifique champ fleuri versant Sud.
Sur ses hauteurs des vaches paissaient. J’ai toujours un pincement au cœur quand je vois ces splendides êtres à l’incroyable puissance si doux et si pacifiques ! Leur plénitude d’êtres vivants m’envahit et mon cœur saigne de leur future agonie. J’ai envie de hurler en regardant tou-te-s ces randonneurs et randonneuses qui arpentent ce sommet vosgien et qui les ignorent, voire les craignent car ils et elles en ont fait leur objet de consommation. Je voudrais toutes les étreindre, leur donner toute la reconnaissance qu’elles n’ont pas. Sur les sommets, lieux de pâturages, tous les sentiers empruntent ces « champs » de vaches.
Le petit Ballon n’a rien d’extraordinaire en soi sauf son panorama à 360°. Une vierge à son point culminant (1272 m.) rappelle nos origines chrétiennes.
Le dimanche, du monde s’y presse. L’humain aime escalader les points culminants, cela lui donne sans doute l’illusion de maîtriser l’univers.
Nous avons fuit cette foule pour prendre le sentier menant au Steinberg, ligne de crête rocheuse au paysage chaotique plus désertée où les pensées « sauvages », les scabieuses, les géraniums, les rares épervières orangées, les boutons d’or, les rhinantes, l’origan et des orchidées locales enchantent les prés. Des chèvres broutaient au pied de ce massif. Elles portaient un collier avec leur prénom, elles allaient libres sur les routes.
Nous avons croisé une multitude de papillons et d’insectes bourdonnants ou rampants. C’est là que nous avons pique-niqué, sur un rocher immense avec vue sur les vallées environnantes. Cette montagne est un des hauts lieux énergétiques des Vosges. Des cérémonies religieuses y étaient célébrées lors des solstices. Elle fait partie des sommets dédiés à Belenos, le dieu du soleil des Celtes.
Le chemin de retour, en contrebas, traversait des bosquets d’églantiers en pleine floraison. Nous nous sommes rafraîchies à une fontaine. La vue s’est dégagée jusqu’à voir les sommets enneigés des Alpes. Posées sur le sentier, nous nous sommes repues de ce fantastique paysage et d’une tablette de chocolat noir à la noix de coco.
Nous avons retrouvé le gîte vers 17H. Justine s’est posée pour une sieste réparatrice dans la chaise longue.
Le dîner du soir fut composé en partie par des plantes libres cueillies par Sabine autour du gîte.
Alain, qui organise des stages de permaculture, nous a fait une visite commentée et instructive de son jardin habité et heureux.
Nature, notre mère nourricière.
Et si vous y rendre vous intéresse, tous les renseignements et la réservation sont par là > http://belchenbach.free.fr/
Voici Fiona, cochette qui ne sera pas sacrifiée sur l’autel de la consommation. Elle est atteinte de nanisme et était vouée à mourir car non productive pour l’élevage porcin. Elena, une amie soucieuse du bien être animal, a fait quelques kilomètres pour la récupérer et l’accueillir dans sa chouette famille.
Ma vie est faite de liens, de liants qui m’emmènent toujours vers de généreuses découvertes tant humaines que matérielles.
Gasoline fait partie de ces heureuses découvertes.
https://www.facebook.com/Gasolinepoterie?fref=ts
http://www.gasolinecreation.com/
J’aime la terre et tout ce qui me relie à elle, donc la céramique. J’ai découvert le travail d’Anne-Laure (Gasoline) au travers d’un autre travail qui était culinaire. J’ai mis du temps à la rencontrer. Il faut dire qu’entre l’Alsace et le Var, il y a une certaine distance. Mais la chance est que cette céramiste traverse une fois l’an quelques vallées pour venir montrer son travail dans le Haut-Rhin. Et cette-fois ci, j’y étais !
Je vous livre mes quelques pots achetés qui, depuis, enchantent mon quotidien.
Anne-Laure travaille les couleurs, les dessins et fait fleurir végétaux et pois dans son univers chamarré.
Il y a quelques années, j’ai croisé dans mes expositions particulières un jeune homme à l’énergie vaillante qui cherchait ses repères et se traçait un chemin dans l’univers pas conforme du bio : Rémi Jung.
https://www.facebook.com/MoulinWaldmuhle
http://sitemap.dna.fr/articles/201102/06/les-defis-de-remi,wissembourg,000002902.php
J’avais fait des photos de céréales anciennes pour un agriculteur bio du Nord de l’Alsace, Daniel Starck. C’est ainsi que nos chemins se sont croisés.
Récemment, il m’a contacté pour que je croque son univers de travail et de passion. J’ai tout d’abord découvert le moulin Waldmuhle à Hoffen. Un très beau lieu de bois et de machines d’un autre temps.
Avec des petits détails qui font le charme des lieux.
Une petite boutique à l’intérieur des grands espaces où le grain est moulu.
Puis Rémi m’a conduite aux champs de céréales anciennes, khorasan, petit épeautre et le splendide amidonnier noir, et m’a laissée au cœur de la nature pour que j’explore cet univers.
Je le remercie de faire confiance à mon regard et de m’avoir fait partager ses petits bouts de bonheur.
Ce weekend, c’était l’été. Un bel été au ciel bleu azuré, à la chaleur présente et à la lumière écrasante. C’est ce jour qu’avaient choisi Manoue et Cédric pour concrétiser leur bel amour.
J’ai croqué leur bonheur sous des contrastes écrasants mais avec des étoiles dans le cœur car ils débordaient de joie et de complicité.
Un mariage, c’est une grande composition. Il y a d’abord les préparatifs de la mariée :
Sa robe, ses chaussures, son bouquet :
Les invités qui posent ou non :
Les mariés qui posent avec les invités .
& tous les petits détails qui comptent et donnent la couleur de ce jour particulier et exceptionnel.