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Galettes salées à la carotte & aux flocons d’avoine

Galettes salées à la carotte

& aux flocons d’avoine

Le lundi 20 mars 2017 est la journée internationale sans viande. A cette occasion diverses associations de la cause animale vont déployer des stands informatifs et/ou faire des actions de rue.

Je participerai le samedi  25 mars à l’action menée par L214 à Strasbourg, place Kléber ainsi qu’à la Marche pour la fin de l’élevage organisée par 269 LF.

Pour cette journée du 20 mars, j’ai créé cette recette rapide et conviviale où tous les ingrédients sont facilement interchangeables avec d’autres de la même famille.

Pour 18 galettes :

  • 400 ml de lait végétal (n’importe lequel fait l’affaire, perso je suis fan du lait d’amande !)
  • 200 g de flocons d’avoine (possibilité de les remplacer par d’autres flocons : riz / millet/ quinoa).
  • 100 g de farine de blé (là aussi possibilité du sans gluten en faisant 50 g de farine de riz-50 g de farine de sarrasin par exemple)
  • 5 càs de sauce soja
  • 1 bol de carottes râpées (j’ai râpé 3 grossses carottes).
  • 1 poignée d’herbes de Provence
  • 2 càs de graines de chia.
Les ingrédients.
Les graines de chia qui servent de liant et remplacent les œufs !

 

Dans un grand saladier mélangez les carottes avec les flocons, la farine et le lait végétal.

Rajoutez les autres ingrédients.

Laissez reposer 1 heure minimum. Les flocons vont gonfler et épaissir la préparation.

Ensuite, à feu doux, dans une poêle huilée régulièrement, déposez des petits tas de cette préparation que vous chauffez des deux côtés.

Ces galettes se consomment chaudes ou froides et se gardent très bien quelques jours au réfrigérateur.

Accueillir le printemps dans le Gard

Accueillir le printemps dans le Gard

SANILHAC – GORGES du GARDON- 2017

Jour 1 : Samedi 18 février – Départ d’Hoenheim à 6h, arrivée à 15h30.

Après Lyon, les arbres sont en fleurs… Surprenant pour moi qui marchait encore dans  la neige il y a cinq jours. Le printemps est là. Sanilhac est un tout petit village d’Occitanie, aux rues étroites pleines de chats. La maison de Tom et Charlotte est encaissée dans une ruelle, elle est grande, toute en recoins, petits escaliers, passerelles, terrasses.

Aspérule, lierre terrestre, globulaires buissonnantes, crocus, cerisiers, amandiers sont en pleine floraison et les oiseaux s’en donnent à cœur joie.

 

 

Jour 2 : Dimanche 19 février – Gorges du Gardon

Le ciel est d’un bleu infini. Sarah et moi sommes parties à la découverte des Gorges du Gardon. Nous avons fait 19 km sous un soleil radieux et une végétation luxuriante, les romarins sont en fleurs et tapissent les hauteurs des Gorges, des cactus s’y déploient aussi, des euphorbes, du thym, les buissons violets des globulaires… J’ai laissé tomber ma veste, mon pull et j’ai savouré ma première rando de l’année épaules nues !

Ce soir mes joues sont chaudes et repues du soleil cueilli tout le long du jour (mes épaules aussi !). A un passage délicat, nous avons même mis les pieds dans l’eau (très fraîche) du Gardon.

Au retour, nous avons retrouvé Julie et Phlau sur les berges de La Baume et nous nous sommes étalées sur les rochers au bord de l’eau.

Les sentiers de pierres blanchies aux arêtes parfois dures me rappellent les chemins de la Drôme, le buis présent partout également. Au bord du Gardon d’immenses roches accueillent nos pauses. Ossature terrestre patinée par les eaux qui me donne le sentiment concret de marcher sur la colonne vertébrale de la terre, chaos minéral qui parle à mon instinct et me projette dans de fantasques rêveries de pays fabuleux et paradisiaques où l’humain serait réconcilié avec sa part végétale et insoumise.

 

Ce soir nous sommes installées toutes les quatre avec Gilda et Colette au salon. Colette dort profondément, on a l’impression qu’elle nous a accompagné dans la rando.

En fait, c’est une chienne pleine d’empathie qui s’épuise à notre place.

Le dîner fut délicieux : potée de légumes variés au lait de coco, salade chou chinois et yaourt soja citron.

(Seul bémol, des battues sont organisées sur les chemins de randonnée et je trouve ça toujours monstrueux que la mort programmée puisse côtoyer les espaces naturels où nous cherchons la sérénité et la complicité avec la nature > l’humain, première espèce invasive !)

Jour 3 : Lundi 20 février – Pont du Gard

Ce matin, nous avons testé l’embrayage de la voiture qui pose quelques soucis. Le barbu, garagiste local non officiel est venu voir. J’ai appelé Julian aussi. C’est un souci d’air dans le récepteur(ou l’émetteur) de la pédale d’embrayage. Il suffit de pomper avec la pédale. Nous avons donc pu partir vers 11h pour St Bonnet du Gard.

Randonnée facile de 14 km pour découvrir le Pont du Gard sous toutes ses faces ainsi que son environnement de buissons denses typique des maquis de la région. Le pont date de 50 ap. JC. Impressionnante structure qui traverse le paysage et a résisté aux assauts du temps ! Aux pieds de ces arches monumentales coule le Gardon entre d’immenses roches où fleurissent des violettes (quand je dis que le printemps est déjà là !).

Sarah et Julie ont fait des roulades dans l’herbe tandis que Phlau les filmait pendant que je m’extasiais sur les violettes. Des orchidées poussent sur les collines calcaires plus en hauteur.

Orchis à longues bractées ou Barlie (Himantoglossum robertianum ou Barlia Robertiana), assez commune en région méditerranéenne, très commune en Provence.

Nous avons traversé le pont et sommes allées jusqu’à une chapelle romane quasiment fendue en deux, délaissée, dans un immense champ en pleine floraison : la chapelle St- Pierre.

Le chemin du retour à partir du pont du Gard est particulièrement beau, c’est une trouée étroite dans les buissons denses de buis, chênes liège où la roche affleure partout et crée un escalier naturel où s’entremêlent les racines. Le soleil intense de la journée perçait cette belle densité végétale et dardait ses rayons lumineux dans un joli décor de poussière féerique. La roche est sableuse par endroit. En retrouvant la voiture à St Bonnet, nous sommes encore montées à l’église fortifiée du IXe s. Plantureuse bâtisse qui surplombe de ses pierres restaurées les vallons proches où tous les arbres fruitiers semblent en fleurs.

C’est la première rando aussi longue de Julie. Le vent était intense. Ce soir nous sommes toutes les 4 gorgées de soleil, de lumière et je sens dans les muscles de mes jambes ces plus de 30 km parcourus depuis hier. Le silence de la maison est lénifiant.

Jour 4 : Mardi 21 février – 19° – Ermitage de Collias (in love ♥)

Magnifique randonnée dans la garrigue, au départ de Collias qui emprunte un pittoresque sentier pierreux où les chênes verts et les buis font une frondaison ombragée appréciable par cette extraordinaire luminosité.

Nous avons même cueilli des feuilles de laurier pour notre potée du soir, avons rencontré deux crapauds, enregistré le chant délicat d’un ruisseau  presque tari. Le chemin serpente entre deux falaises recouvertes de garrigue dans un décor abrupt et sauvage. Il conduit au bout de 3 km au site de l’ermitage, précieuses ruines monastiques dans leur écrin boisé. Ce site est habité depuis près de 40 000 ans ! L’homme de Néanderthal l’avait déjà investi. Au VIIIè s. on y a construit un monastère. Une chapelle trône sur l’endroit, de beaux vestiges de fresques décorent son plafond, des ex-voto « familiers », petits bouts de pensées positives sont éparpillés sur son autel baigné par la lumière qui ruisselle de ses fenêtres.

Notre-Dame-de-Laval.

Nous nous sommes posées dans le pré, au bord des vestiges d’un jardin en terrasse, y avons pique-niqué, lu et siesté. Moment de grâce et de plénitude.

Puis nous sommes reparties, poursuivant le chemin à flan de vallon, montée rude et raide vers le plateau sommital. La suite de la randonnée s’effectue sur les hauteurs offrant une très belle vue jusqu’au Mont Ventoux au sommet encore enneigé. Des orchidées égrènent le chemin.

J’ai vraiment beaucoup aimé la diversité, le calme et la beauté des paysages traversés. Au retour nous avons longé le Gardon pour nous poser sur ses rives et savourer encore l’instant présent.

« Je n’ai pas résisté. Je me suis adapté à l’eau sans attendre qu’elle s’adapte à moi » –  philosophe taoïste chinois Tchouang Tseu- IVè s. avant J-C.

Jour 5 : Mercredi 22 février – Uzès

Le ciel est toujours bleu, Gilda n’a demandé à boire qu’une fois cette nuit ! J’ai dormi jusqu’à 8h30.

Le rez de chaussée de la maison est peuplé de fantômes, je les sens. Nous cohabitons de façon pacifiée.

Nous sommes parties vers midi à Uzès. C’était jour de marché local que nous avons dévalisé (chocolat noir à la châtaigne soufflée, pâte de fruits à la mûre (pour Justine), hydrolats locaux, olives vertes, noires, verveine,… graines de moutarde & radis germées), j’ai aussi craqué pour deux robes légères et un sac en peau de nounours violet.

Nous nous sommes perdues dans les étroites ruelles autour de la Place aux Herbes où nous avons déjeuné, sur une terrasse gorgée de soleil.

Découverte aussi de la cathédrale St Theodorit de style toscan, très belle avec des fresques bleues magnifiques sur ses chapelles latérales et de jolies balustrades en fer forgé ouvragé tout autour de ses bas-côtés.

Nous sommes rentrées vers 16h. Phlau est partie en quête de bois pour activer le poêle disponible dans la cuisine. Elle a eu beaucoup de chance car elle est tombée sur l’élagueur du coin, Dédé, qui nous a fourni en bois sec pour notre première flambée du soir.

Corinne est passée savourer notre tisane du dîner, moment sympathique où nous avons échangé sur nos mêmes valeurs mais dans des lieux différents. Elle nous expliquait que le Gard est peu végane (nous nous en étions rendues compte avec la recherche d’un restaurant ce midi !) et truffé de chasseurs (là ce sont les battues du we passé où nous l’avions constaté- et qui m’ont bien énervée).

Gilda apprécie grandement la flambée de ce soir (et pas que elle), elle dort apaisée près du poêle.

Jour 6 : Jeudi 23 février – Boucle du pont St Nicolas – ♥

« La sagesse comprend tout, le beau, le vrai, le bien, l’enthousiasme par conséquent. Elle nous apprend à voir hors de nous quelque chose de plus élevé que ce qui est en nous, et à nous de l’assimiler peu à peu par la contemplation et l’admiration. » – Lettre de G. Sand à G. Flaubert.

Encore une magnifique randonnée de 15 km entre les plateaux crayeux recouverts de garrigue et les falaises abruptes ouvrant sur les boucles bleues des gorges du Gardon. Ce matin le ciel était aussi crayeux. La randonnée a débuté par de grands sentiers qui longent les vignes.

L’ambiance était laiteuse, toute la nature semblait figée dans des cocons filaires d’araignées ou de chenilles, réceptacles naturels de l’humidité ambiante.

Une atmosphère automnale nous accompagnait. Au bout d’une heure nous sommes arrivées au premier village, Vic, tout en pierres apparentes et habité par une chatte tricolore sauvageonne.

Le sentier s’est poursuivi entre herbages et buissons jusqu’à Russan. Là nous avons entamé la montée vers les falaises du point de vue du Castellas, offrant un panorama sur les méandres du Gardon. Une montée un peu rude (Julie confirmera) nous a conduit au plateau sommital par des sentes herbeuses jalonnées de cairns pour ne pas s’égarer. Le soleil est apparu. Nous avons un peu hésité avant de trouver la Grotte de Baume-Latrone, à flan de falaise, impressionnant trou habité par des humains du paléolithique supérieur. Je m’y suis immédiatement sentie bien, enveloppée de douceur. Un creux à vivre. Je n’ai jamais ressenti un tel bien être dans une grotte. Je comprends qu’elle fut un refuge, elle le reste à travers les millénaires traversés.

Vue de la grotte.

Nous avons repris notre cheminement sur le plateau jusqu’au point de vue du Castellas, grandiose panorama sur ces gorges, dernier bastion des Cévennes. Le chemin du retour s’effectue entre les bords des falaises du Gardon et la garrigue monotone de l’immense plateau isolé St Nicolas.

Par endroit la roche du chemin fait d’étranges trous, des pièges à bâton… les hauteurs sont parsemées d’orchidées et de minuscules jonquilles en pleine floraison ainsi que des imposants massifs des globulaires buissonnantes.

Ce soir nous sommes lentes, agglutinées autour du feu au pied duquel ronflent les chiennes également avachies par la chaleur bienfaisante des flammes.

André dit Dédé vient dîner avec nous ce soir. Nous lui rendons grâce pour nous avoir trouvé du bois et rendre ainsi nos soirées beaucoup plus chaleureuses !

Jour 7 : Vendredi 24 février – découvertes  des capitelles de Blauzac.

 

[capitelle (en languedocien capitèlo) est une cabane en pierre sèche, c’est-à-dire sans mortier, servant autrefois d’abri temporaire à des outils, des produits agricoles ou des petits propriétaires dans les anciennes garrigues des villes du département du Gard.]

A une dizaine de km de Sanilhac se trouve la côte de Malaigue et le pittoresque village perché de Blauzac aux belles maisons de pierres.

Phlau découvre un vestige fonctionnant : une cabine téléphonique !

Ce village est placé sur l’ancienne voie romaine qui reliait Nîmes à Uzès. Notre balade du jour nous a conduit sur les coteaux N-E de Blauzac à la découverte de ces surprenantes capitelles.

Elles sont délimitées par d’impressionnants murs de pierres très épais de plus d’un mètre de large qui séparent chaque champ.  La majorité de la randonnée se fait sur des chemins bordés de ces murets de pierres sèches et à l’ombre d’une végétation luxuriante. Elle se termine par le passage sur un vieux pont romain qui ouvre sur les vignes environnantes (malheureusement traitées).

Le vent nous a tenu compagnie, rafraichissant l’air, il est tombé après midi. Nous sommes rentrées à 15h à Sanilhac, avons  savouré la lumière à l’étage de la maison où toutes les portes sont ouvertes afin que les pièces s’imprègnent de la douceur printanière du jour.

Jour 8 : Samedi 25 février – retour

Retour rapide (7h-15h) où nous avons jonglé avec la 3è et la 5è vitesse de ma voiture militante (puisqu’il y avait toujours le souci d’embrayage !).

Nous sommes revenues repues de soleil, de lumière et de nature ♥.

 

 

Mousse {crue} à la roquette & au concombre

Mousse {crue} à la roquette & au concombre

Recette pour 4 verrines conséquentes ou 6 plus petites (apéritif)

Voilà une entrée crue, vite faite, au goût piquant et poivré, pour surprendre vos convives lors de vos repas de fêtes de fin d’année.

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La roquette est de la famille des crucifères comme la moutarde, le chou, le cresson, le radis ou le navet. C’est un tonique général et un bon diurétique.

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Pour cette recette simple à réaliser, mettre tous les ingrédients dans un bol mélangeur. (Je n’épluche pas le concombre car je travaille avec des produits bio).

Faire tourner 2 minutes à la puissance maximum. Goûtez !

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Si la mousse contient trop d’amertume selon votre goût vous pouvez rajouter 3 dates dans le bol mélangeur pour l’adoucir (mais personnellement j’aime la « puissance gustative » de cette recette).

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Ensuite, transvaser la préparation obtenue dans un bol ou directement dans des verrines.  J’ai rajouté en décor, dans chaque verrine, un peu du yaourt soja à l’amande que j’ai fouetté pour plus d’onctuosité. (On peut remplacer ce yaourt parfumé par du yaourt soja-coco ou du yaourt soja nature selon ses goûts).

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Et j’ai décoré avec quelques graines de tournesol grillées à la sauce soja (un pur régal,  ces graines peuvent aussi être grignotées à l’apéritif !) et du soja germé.

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Cette préparation peut s’utiliser aussi comme une mousse apéritive à tartiner sur du pain. Elle devient plus compacte au bout de quelques heures au réfrigérateur et elle peut se préparer la veille pour être savourée le lendemain.

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ou les vertus de quelques plantes médicinales locales.

♥ EXPOSITION HIVERNALE à VELICIOUS

43 rue Geiler à Strasbourg

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à découvrir au 1er décembre 2016

Cet automne et cet hiver, j’ai décidé d’égrener des instants gourmands et vivants de mon printemps et de mon été dans une exposition consacrée à nos belles simples libres et locales.

Les Simples ou Simples médecines (simplicis medicinae ou simplicis herbae selon ses appellations latines) était le nom donné au Moyen Âge aux plantes médicinales.

Ces plantes jalonnent nos sentiers, s’épanouissent dans nos bois & prairies et osent, parfois, s’aventurer jusque dans nos jardins et gazons. Les courageuses qui font ce choix se font alors mal nommées « mauvaises herbes ». Aucune herbe n’est mauvaise et toutes ont un rôle bien particulier dans l’écosystème. Elles appartiennent à un biotope qui est l’essence même de ce qui nous permet de vivre. Elles se distinguent par une teneur élevée en substances précieuses. Le savoir-faire entourant la connaissance et le ramassage des simples est reconnu par l‘Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France.

 

Je vous propose donc , dans cette exposition, de découvrir huit de ces belles libres locales.

chloeka-exposition-simplicis-herbae-a-velicious-nov-2016-7 chloeka-exposition-simplicis-herbae-a-velicious-nov-2016-5 chloeka-exposition-simplicis-herbae-a-velicious-nov-2016-3 chloeka-exposition-simplicis-herbae-a-velicious-nov-2016

 

Ma bibliographie sommaire (et essentielle) :

Pierre Lieutaghi, Le livre des bonnes herbes, Actes Sud, 1996.

S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spielgelberger, Plantes sauvages comestibles, Editions Ulmer, 2012.

Grey-Wilson, Fleurs sauvages, Larousse, 2011.

La formidable équipe de Vélicious engagée dans l'alternative végétale !
La formidable équipe de Vélicious engagée dans l’alternative végétale !

 

Tartinade crue au chou plume & aux noix

• Tartinade crue au chou plume & aux noix •

chloeka-tartinade-crue-chou-plume-noix-octobre-2016-11Voilà un petit moment que je n’avais plus pris le temps de mettre par écrit une de mes recettes « instinctives ».

Je cuisine au feeling et suis rarement des recettes toutes faites. J’aime explorer, tester, découvrir et j’ai la chance de vivre avec trois êtres véganes qui encouragent mes « explorations culinaires ».

L’automne est la saison des noix (il y a plein de noyers dans les champs proches de la maison) et celle du chou plume (qui pousse joyeusement dans notre jardin partagé).

{Le chou frisé (ou chou vert ou chou plume ou kale) est un chou ancien non pommé dont on récolte les feuilles pendant toute les périodes automnale et hivernale jusqu’au début du printemps}.

Du coup, j’ai créé cette tartinade au chou plume & aux noix ultra simple et très savoureuse.

chloeka-ingredients-tartinade-crue-chou-plume-et-noix-oct-2016Vous pouvez varier les compositions en testant plein d’huiles différentes !

chloeka-ingredients-tartinade-chou-plume-noix-oct-2016Vous mettez tous les ingrédients dans le bol de votre mixer.

{J’enlève la tige principale du chou plume avant de le mettre dans le bol mélangeur.}

chloeka-tartinade-crue-chou-plume-noix-octobre-2016-2Vous mixez à la puissance maximale.

chloeka-tartinade-crue-chou-plume-noix-octobre-2016-6 chloeka-tartinade-crue-chou-plume-noix-octobre-2016-7Et vous obtenez une délicieuse tartinade à conserver au frais…

chloeka-tartinade-crue-chou-plume-noix-octobre-2016-4…que vous pouvez servir sur des tranches de pain accompagnées de noix fraîches (ou pas !).

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Le romantisme allemand de la forêt de « Schonwald Falkenfelsen ».

Le romantisme allemand de la forêt

de « Schonwald Falkenfelsen ».

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Cédrine, Jesper, Justine et moi sommes parti.e.s ce lundi 24 octobre explorer d’autres sentiers de la Forêt Noire, à l’Est de Bühlertal.

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Le départ se fait route L83, reliant Bühlertal à Sand (Schwarzwaldhochstraße). À la sortie de Bühlertal, il faut quitter par la droite la route L83 au niveau d’un panneau indiquant « Wasserfälle », environ 1 km après la station service OMV. Le parking est au bord du ruisseau « Wiedenbach » (377m).

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Le début de la randonnée remonte le long des Gertelbach-Wasserfälle situées entre d’imposantes formations rocheuses et de nombreux ponts et passerelles qui surplombent sur env. 350 m de haut la source en dessous de Hundseck. C’est là que nous entrons dans un paysage romanesque à souhait. Les ponts sont parfois des passerelles suspendues et l’eau ruisselle partout entre les rochers moussus et des arbres gigantesques où l’automne a commencé son œuvre dorée. Des escaliers en pierre jalonnent le parcours. Nous montons ainsi, émerveillé.e.s,  pendant 2,5 km.

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Le chemin se poursuit sur un joli sentier bien nommé « paradiesweg » et nous mène dans un lieu-dit hors du temps : Ober Plättig à 775 m. d’altitude.

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Une chapelle est lovée dans un écrin de verdure juste à côté de l’hôtel. Une luxueuse clinique (qui semble être également un hôtel dans le lien que j’ai trouvé) ressemblant à un établissement thermal du début du XXè siècle surplombe un panorama grandiose ouvrant sur la vallée du Rhin et une mer de nuages.

chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-13Nous poursuivons notre chemin vers d’autres points de vue par un sentier balisé losange bleu. Des cairns posés sur des troncs coupés nous rassurent sur la trajectoire à suivre.

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La journée est exceptionnellement douce et les nuages sont restées accrochés au creux de la vallée. Les couleurs dorées de la nature s’emmêlent aux verts encore très présents dans les collines boisées. A l’un des points de vue nous rencontrons un être exceptionnel qui partagera quelques minutes de notre temps pour notre plus grand ravissement : une salamandre !

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Nous continuons ensuite vers la Hertahütte, jolie cabane de bois posée sur un promontoire rocheux où nous décidons de déjeuner.

La vue se déploie sur la forêt de „Schonwald Falkenfelsen“ composée de vieux hêtres témoins de ses origines et de quelques épineux. Elle laisse apparaître des versants rocailleux marqués par la présence de granit des vallées de la Forêt-Noire. Les rochers s’échelonnent tout le parcours. Falkenfelsen signifie « Rocher du Faucon », car le faucon pèlerin que l’on trouve encore dans la forêt du « Schonwald » a fait de ces prestigieuses masses rocheuses son territoire de chasse.

chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-32 chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-9chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-2Nous retrouvons le Gertelbach Rundweg pour le retour. La forêt continue son enchantement. Les champignons jalonnent les sentiers.

chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-37 chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-24 chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-22Le vert du feuillage des hêtres est encore intense et, parfois, une rafale venteuse vient secouer les branches , alors une pluie de feuilles dorées tombent en tourbillonnant autour de nos regards charmés.

chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016 chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-35 chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-34Des châtaigniers sont aussi présents, nous offrant des poignées pleines de leurs fruits matures.

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Les sentiers où vivent les fées du Badener Höhe.

• Les sentiers où vivent les fées du Badener Höhe •

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Je vous invite à une randonnée  sur des sentiers habités par des fées cotoyant deux lacs, le Schwarzenbach et le Herrenwieser See, ainsi que le Badener Höhe, l’un des principaux sommets de la Nordschwarzwald à 1002 m. d’altitude où une tour permet d’apprécier une vue dégagée à 360°.

J’avais découvert ce plateau sommital à la fin de l’hiver avec encore de magnifiques paysages enneigés et je l’ai raconté sur mon blog > !

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Cette découverte est sans difficulté majeure : moins de 400m de dénivelé et 19 km sur une majorité de larges chemins bien balisés.

Le départ se fait au parking situé au barrage du Schwarzenbach-talsperre, à côté de la route départementale L83.

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Immédiatement, nous empruntons le passage sur le barrage pour suivre le losange bleu qui va nous conduire le long de la berge Nord du lac. Les chemins sont larges et agréables. L’eau du lac est impressionnante de transparence. Deux kilomètres plus loin nous entamons notre montée (losange rouge) vers le sommet en passant par le Herrenwieser See.

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Des ponts de pierre racontent des histoires sorties des livres de contes, l’eau chante partout, la mousse fait de jolis tapis verdoyants au cœur des sapinières. La lumière d’automne est particulièrement belle dans cette apothéose de verdure encore baignée de l’énergie de l’été.

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Après une première montée un peu sportive mais courte, nous arrivons au Herrenwieser See, magnifique et très ancien lac glaciaire, formé il y a env. 120 000 à 60 000 ans, bordé d’une fragile zone de tourbière, écrin bleuté dans les premières rousseurs des fougères.

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Au loin pointe la tour du Badener Höhe.

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La montée se poursuit sur des sentiers entrelacés de racines, bien balisés où des cairns nous rassurent quand même sur le chemin à suivre !

Au sommet, à 1002m., nous posons nos sacs à dos pour savourer la vue extraordinaire qui se déploie du haut de la tour panoramique, fouettée par les vents, ouverte sur les sommets infinis de la Forêt Noire et sur la vallée du Rhin.

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La descente se fait sur l’autre flan de la colline, toujours par le balisage losange rouge.

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Nos ombres contemplatives !

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Au premier croisement nous avons emprunté le mauvais chemin. Nous devions suivre le losange jaune mais il est indiqué sur plusieurs sentiers. Nous sommes parti.e.s sur le mauvais mais quelle belle découverte. C’est une piste entre fougères et sapins, à flan de montagne avec, par moment, des vues à couper le souffle et une lumière rasante qui poétise toute la forêt. Assez vite, j’ai compris que nous n’étions pas sur notre sentier de retour. Nous avons rebroussé chemin et récupéré la bonne route qui nous a conduit jusqu’à Herrenwies, village niché au creux de la vallée.

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Quand l’arbre s’enracine dans la roche…Règne du végétal et du minéral où je puise mon souffle de vie ❦ Merci Dame Nature.

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Tout au long de la descente, des panneaux indiquent le bon chemin et marquent des endroits où d’étranges « lunettes de bois » nous invitent à observer la nature d’un autre point de vue.

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Un immense banc nous a accueilli.e.s.

Après le village, nous avons continué le long d’une très belle route forestière (balisage losange bleu) qui nous a ramené sur les rives du Schwarzenbach que nous avons contourné par le Sud cette fois-ci.

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« Vastes Forêts, Forêts magnifiques et fortes,
Quel infaillible instinct nous ramène toujours
Vers vos vieux troncs drapés de mousses de velours
Et vos étroits sentiers feutrés de feuilles mortes ?

Le murmure éternel de vos larges rameaux
Réveille encore en nous, comme une voix profonde,
L’émoi divin de l’homme aux premiers jours du monde,
Dans l’ivresse du ciel, de la terre, et des eaux.

… »

{Albert Samain ~FORETS}

 

 

 

 

 

S’évader entre lavande et montagnes : la Drôme provençale.

S’évader entre lavande et montagnes :

la Drôme provençale.

•Journal de voyage•

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Samedi 6 août

Somme parties à 5h du mat pour arriver 17h pour moins de 700 km ! Oui c’est possible.  Mon GPS est farceur. Le gîte de Corinne, ancienne bergerie, est situé dans le hameau de Montguers le Haut, sur un bout de chemin, au bout de tout, posé au bord d’un ravin où coule un ruisselet quasi asséché en cette saison. Un petit paradis de tranquillité. Je n’aurais pas imaginé mieux.

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Les nains de Corinne qui veillent !
Les nains de Corinne qui veillent, un accueil chaleureux avec une divine confiture d’abricots et de lavande !
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La ravine personnelle du gîte, juste en contrebas de la maison, lieu sauvage et préservé !
Dimanche  7 août

Première randonnée vers les sommets proches, direction le col de Perty. Jolie balade sur la crête de la montagne de Chamouse à 1498m. d’altitude, entre lavande, papillons, et buis buissonnants. Nous nous sommes un peu perdues en redescendant, avons écrit des mots doux dans le cahier du cabanon Laugier.  Les paysages traversés sont tous plus beaux les uns que les autres.

Lundi 8 août

Les matins sont lents. Nous faisons une séance de yoga face aux collines qui se déploient alentours, à l’ombre des arbres fruitiers. Colette aime particulièrement ces instants et en profite pour jouer, nous rapporter tous les bâtons qui trainent (et il y en a un paquet !) et se rouler frénétiquement dessus grognant de plaisir. Gilda affectionne la serviette de Cédrine et se pose dessus pour y dormir.

Avec Cédrine, nous sommes allées à Buis les Baronnies pour une randonnée de 5h entre les Gorges d’Ubrieux et les cols des Baronnies. Magnifiques paysages traversés. Ce qui est surprenant c’est que nous sommes montées à 900 m et les montagnes côtoyées à cette altitude sont pointues, dentelées et accidentées. Rien à voir avec les rondeurs vosgiennes. Les panoramas sont grandioses, secs, épineux, broussailleux et les crêtes des montagnes forment de prodigieuses dentelles de pierre blanche.

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Un vieil et splendide olivier.
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Là-bas, au fond, le Ventoux !

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Mardi 9 août

Nyons – Sommes passées à la coopérative pour faire le plein d’huile d’olive bio !

Dieulefit – Sentiment que la ville se déserte. Beaucoup de boutiques, restaurants à vendre, fermés entre midi et quinze heures en pleine saison touristique ! Nous avons cherché désespérément des pêches bio… Tout le monde semble avoir un désir de pêche & je suis perplexe de constater que mon désir est partagé par tous les touristes « locaux » !

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Ai craqué sur le travail d’une céramiste : Lena von Busse qui a son atelier dans une usine désaffectée réhabilitée en ateliers d’artistes sur la départementale menant à Le Poët-Laval, un très beau lieu.  Elle travaille la porcelaine et crée des décors floraux délicats qui m’ont fait fondre.

Céramique de Lena von Busse.
Céramique de Lena von Busse.

Le soir Dame Catherine nous a invitées à partager sa table pleine de réjouissances végétales et…il y avait des pêches en dessert. L’univers m’a-t-il entendu ? Et Catherine nous a donné plein de pêches quand nous sommes reparties. Des pêches ENORMES et SUCCULENTES ! J’ai aussi retrouvé avec joie Ursule, en pleine forme !

Ursule, compagne de Dame Catherine.
Ursule, compagne de Dame Catherine.

La route qui va de Montguers à Mérindol-les-Oliviers est splendide mais très sinueuse, empruntant une infinité de cols. Ici, tout est loin et les kilomètres avalés demandent une attention de chaque instant. C’est Cédrine, la courageuse, qui a roulé de nuit pour le retour !

Mercredi 10 août

Le ciel est bleu et un vent fort souffle. Nous prenons notre petit déjeuner sur la magnifique table en pierre où nous avons ôté la nappe afin d’en apprécier toute la belle minéralité. A l’ombre du tilleul.  Nous sommes emmitouflées dans nos foulards et polaires.

Royal petit-déjeuner : fruits locaux, amandes & graines de tournesol germées, lait de soja à la vanille, copeaux de chocolat. Un bol de joie, de saveurs et d'énergie !
Royal petit-déjeuner : fruits locaux, amandes & graines de tournesol germées, lait de soja à la vanille, copeaux de chocolat. Un bol de joie, de saveurs et d’énergie !

Yoga dans une heure dans le pré pour savourer le paysage et se nourrir de la lumière.

Aujourd’hui nous allons faire une randonnée entre vignes, lavandes, oliviers, dentelles de pierre, chapelle (Notre-Dame des champs) et village perché à partir du moulin de Vercoiran.

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Chapelle Notre-Dame des Champs.

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20 h 45

Le vent est intense et ne faiblit pas. Il a chassé les nuages. Il m’a as séchée et ce soir je suis cuite ! Le fond de l’air est très frais et nous avons diné sous le tilleul avec nos polaires et nos coupe-vent, rapidement.  La soirée sera courte. Cédrine et moi avons décidé de nous lever à 5h demain pour aller contempler le lever de soleil du col de Perty et faire une randonnée sur la montagne de l’Arsuc voisine du col.chloeka- Montguers Drôme Balade en Baronnies -10 aout 2016-49

Ce qui est impressionnant dans les paysages côtoyés ce sont ces sommets peu élevés qui manquent totalement d’humilité et ont des arêtes pointues de haute montagne. Du coup les paysages traversés ont des airs de Far West aux routes caillouteuses et empoussiérées où tout semble grandiose et infini. Les derniers temps de la récolte de la lavande sont maintenant. Un parfum de lavande a accompagné notre pause à la chapelle de Notre Dame des Champs. La lumière était tout aussi intense à 19h qu’à 14h.

Jeudi 11 août

Levées à 5h, Cédrine & moi sommes parties ½ h + tard pour cueillir le soleil au col de Perty, promesse faite le 1er jour de notre séjour. La nuit est particulièrement froide à cette heure matinale. A 6h15 nous étions au sommet du col, dans la nuit étoilée où un peu de jour pointait timidement.

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Fabuleux moments de recueillement et d’émerveillement avec la lumière solaire qui vient d’abord caresser les quelques nuages présents de sa tendresse rosée annonciatrice de l’astre qui a pointé ses premières rondeurs à 6h37 exactement ! Immédiatement l’air est devenu moins froid et les monts alentours se sont parés d’une douce couleur dorée. Les montagnes se sont déployées sans fin dans la ligne d’horizon, dans un extraordinaire camaïeu de bleus. Les ombres longues nous ont raconté des histoires fabuleuses.  J’ai peu vu de paysages aussi beaux !

Nous avons continué notre ascension sur la montagne de l’Arsuc, à 1451m. d’altitude, le long d’une très longue ligne de crête alternant des forêts de conifères et de chênes liège, des prairies dorées remplies de cairns, de lavande, de chardons bleus et de papillons avec des vues toutes plus belles les unes que les autres sur les sommets bleus des Alpes déployés dans une aurore infinie.

Les cairns, précieux amas de pierres qui nous guident sur les sentiers "flous" des sommets.
Les cairns, précieux amas de pierres qui nous guident sur les sentiers « flous » des sommets.

Je suis en amour de cette nature et de ces paysages traversés.

Nous sommes rentrées au bout de 4h de marche, complètement subjuguées et heureuses.

Les matins sont vraiment plus beaux que les soirs et offrent une énergie totalement différente. Chaque minute du matin est en fait un cadeau précieux car elle annonce une journée dense et riche en vibrations, le sentiment jouissif d’être vivante.

En rentrant, nous avons dévoré une orgie de fruits !

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En fin d’après-midi, Aurélie et Jessica nous rejoignent pour passer la soirée sous le tilleul avec nous.

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Légumes grillés au four légèrement caramélisés et saupoudrés du thym libre cueilli sur les sentiers !
Légumes grillés au four légèrement caramélisés et saupoudrés du thym libre cueilli sur les sentiers !
Vendredi 12 août

Ce matin nous sommes parties explorer les sommets à l’Est de St Auban sur l’Ouvèze, joli village perché. Nous avons marché sur la crête de la Serre de Rioms jusqu’à 914 m. d’altitude avec de belles vues sur les monts alentours et sommes redescendues vers la combe à travers un panorama verdoyant et « deshumanisé » comme je les aime.

Quelques champs de lavande trouaient la forêt. J’ai vu une biche le long du large sentier qui traversait ces bois luxuriant et des fleurs à profusion accompagnées de la danse gracieuse de leurs papillons butineurs.  chloeka- vacances Montguers Drôme - randonnée à partir de St Auban sur l'Ouvèze 12 aout 2016-46 chloeka- vacances Montguers Drôme - randonnée à partir de St Auban sur l'Ouvèze 12 aout 2016-59

Pois vivace, origan, oursin bleu, chicorée sauvage, jasione, knautie, scabieuse faisant un joli dégradé de bleu violacé le long du sentier accompagnés des gracieuses ombellifères du fenouil libre.

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En retrouvant la voiture après nos 3h de marche, nous sommes allées à Brantes, traversant d’autres montagnes et les Gorges du Toulourenc avec encore de très beaux paysages naturels. A Brantes, je suis évidemment passée à la librairie de l’Esprit des lieux et chez « mes » céramistes aimés où j’ai craqué pour un petit gobelet vert anis à gros pois blancs. Nous avons savouré un délicieux jus d’abricot local sur une terrasse avec une vue époustouflante sur le Ventoux tout près et tout haut.

Nous sommes rentrées vers 14h pour nous prélasser dans le hamac et à l’ombre bienveillante du tilleul.

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Savourer les dernières heures de cette pause estivale où chantent les cigales et où rôtissent les herbes matures des près avant de prendre le chemin du retour demain matin !

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Aux portes des contes : le Rocher de Mutzig

Aux portes des contes : le Rocher de Mutzig

Il y a plusieurs lieux que j’affectionne dans les Vosges, le Rocher de Mutzig, ses panoramas grandioses et ses lieux imprégnés de contes et légendes en font partie.

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Comme le dit Wikipédia >  » Ce rocher est une montagne gréseuse du massif des Vosges, la plus haute des Vosges gréseuses. Ce sommet tabulaire est situé dans le Grand Est, dans le département du Bas-Rhin sur la commune de Lutzelhouse, à environ un kilomètre à l’est de la ligne de crête formant la limite avec la Moselle. Il culmine à 1 010 mètres d’altitude, soit un mètre de plus que son grand sommet voisin, le Donon qui appartient à la même corniche résistante en grès triasique du Buntsandstein. Les formations sommitales, très résistantes à l’érosion, sont souvent en poudingues ou conglomérats gréseux ».

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Vue sur le Donon.

Pour cette randonnée nous sommes parties du refuge du Schliffstein au-dessus de Lutzelhouse en prenant la route forestière du Kegelplatz puis celle du Pré du Narion.

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En suivant le cercle jaune, c’est une randonnée de moins de 4h avec 440 m. de dénivelé.

Jusqu’au Rocher de Mutzig, des vues dégagées et magnifiques, entrecoupées par des bois de feuillus, jalonnent la montée.

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Le premier sommet, à 831 m d’altitude, est l’enceinte du Jardin des Fées, extraordinaire et très beau lieu :

« Dominant le val de Bruche, la Grande Côte antérieure est considérée par certains comme l’un des plusieurs anciens lieux de culte celtique en Alsace.

Ce sommet, surnommé « le Jardin des Fées », présente une curieuse enceinte circulaire et les vestiges d’un cromlech où, selon la légende, les fées venaient danser la nuit.

Elles auraient entrepris la construction d’un pont gigantesque pour enjamber la vallée, comme en témoignent les nombreux blocs de grès dispersés sur les hauteurs. Mais cet ouvrage ne put être mené à bien car la puissance magique des fées s’arrêta trop tôt. » [en raison de la naissance du Christ].

Source > http://fr.topic-topos.com/le-jardin-des-fees-lutzelhouse

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Une seconde légende raconte que « certaines nuits, les fées se rassemblent dans le Jardin des Fées pour y danser. Dans le ciel nocturne, apparait alors un char de lumière tiré par des chevaux de feu. Ce char va décrire des cercles autour du Jardin des Fées. A l’apparition du char, la plus jeune des fées quitte la danse et va prier dans la collégiale de Niederhaslach. Lorsque le premier rayon de soleil frappe les vitraux de la collégiale, la fée retourne au Jardin des Fées et donne au char de lumière le signal du départ. Le char se fond dans le ciel et les fées se dispersent lentement. D’après l’archéologue Armand Kieffer, cette légende illustre l’utilisation que faisaient les peuples préchrétiens du site. Les fées seraient en faites les « savants » ou prêtres qui interprétaient les mouvements des astres et du soleil représentés par le char de lumière. Ces prêtres, à l’aide de la position des menhirs du cromlech, pouvaient déterminer la date des semailles et d’autres dates importantes pour les agriculteurs du néolithique. La fée qui va prier à l’église serait le symbole du triomphe du christianisme qui fait fuir le char, symbole des divinités païennes. »

De ce sommet, nous sommes descendues pour rejoindre le sommet voisin où trône le Rocher de Mutzig, en passant par la route forestière du Jardin des Fées.

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Un vaste sentier herbeux relie les deux montagnes.

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L’ascension vers le Rocher de Mutzig se fait à partir de la monumentale et surprenante Porte de Pierre, gardienne des lieux de 7 m de large et 5 m de hauteur. C’est un rocher formé de trois piliers et surmonté d’un linteau, travaillé par les éléments qui ont façonné ses rondeurs tourmentées lui donnant un statut de porte de conte. Les fées veillent.

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La montée en pente plutôt douce est agréable, empruntant des chemins larges bordés de fougères où se déploient les montagnes alentours.

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C’est au sommet, sur le « Rocher de Mutzig », que nous décidons de nous poser pour savourer notre déjeuner et les panoramas beaux à couper le souffle.

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Et ça mange quoi les randonneurs et randonneuses véganes ?
– des fruits à profusion
– des tartinades souvent faites maison (ici houmous)
– des muffins à la courgette (merci Cédrine)
– des légumes à croquer ou en salades variées
– des graines germées (amandes/ noisettes…)
– du chocolat (j’ai une faiblesse pour les crus de Lovechock !)
– etc !

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La descente se fait en sous-bois, appréciable par les chaleurs d »été. Des petits cairns guident notre retour. Avant l’arrivée au refuge du Schliffstein, nous traversons une forêt d’épineux qui a acidifié les sols. L’ambiance est étrange car toute vie semble avoir disparu et le gris dominant rappelle les paysages hivernaux. Le conte se poursuit avec son élément perturbateur qui lui donne sa dimension anxiogène et permet d’intensifier les émotions traversées.

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Une source nous accueillera au bout du chemin. J’y puiserai ma nouvelle énergie pour partir à la découverte d’autres sommets fabuleux.

« Vivre du vert des prés et du bleu des collines,
Des arbres racineux qui grimpent aux ravines,
Des ruisseaux éblouis de l’argent des poissons ;
Vivre du cliquetis allègre des moissons,
Du clair halètement des sources remuées,
Des matins de printemps qui soufflent leurs buées,
Des octobres semeurs de feuilles et de fruits
Et de l’enchantement lunaire au long des nuits
Que disent les crapauds sonores dans les trèfles… »

Cécile SauvageTandis que la Terre tourne.

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Que chante l’eau vive ! Todtnauer Wasserfall

°° Que chante l’eau vive ! Todtnauer Wasserfall°°

 

chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-8

Un samedi de juillet, randonnée programmée entre ami.e.s pour découvrir les chutes d’eau les plus hautes d’Allemagne (97 m.), alimentées par le Stübenbach prenant sa source sur les chaumes du Stübwasen à 1386 m. d’altitude. Ancien passage du glacier du Hochtal qui se déversait dans le glacier principal du Wiesental. Protégé depuis 1987, il s’agit d’un des plus remarquables sites naturels d’Allemagne.

Le circuit de cette randonnée comprenait la découverte des Todtnauer Wasserfall mais aussi des chaumes d’altitude du Stübwasen avec un dénivelé de près de 700 m.

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Nous sommes parti.e.s, vaillant.e.s, à 9 dans la matinée. Le départ se fait en bas de la cascade. Le premier sentier nous a conduit.e.s dans la périphérie de Todtnau où nous avons découvert un extraordinaire jardin pour enfants des bois.

Le jardin pour enfants des bois.
Le jardin pour enfants des bois.

Le chemin s’est poursuivi jusqu’à un surprenant monument aux morts de la Grande Guerre, glaive immense dressé sur un promontoire tel un phallus symbole de toute la puissance destructrice guerrière des hommes.

chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-11C’est à partir de là qu’a débuté une rude montée traversant le flan de la montagne et découvrant par endroit de beaux panoramas.

Les chemins sont jalonnés de « Hutte », de sources, d’eaux chantantes et vibrantes où, parfois, l’humain bienveillant a aménagé des seaux pour abreuver les animaux de compagnie.

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Lancez le seau dans le ruisseau et le récupérer grâce à sa chaine pour donner à boire à votre animal de compagnie ! Ingénieux !

chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-43 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-35 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-32Ils ouvrent au détour d’une montée sur de fabuleux paysages de montagne.

chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-14 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-17 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-13Et sur des arbres transformés en panneaux indicateurs où le tronc a été creusé pour y mettre une vierge protectrice des « angoissé.e.s de la montagne ».

chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-38Les Allemands aiment aussi, au cœur de la nature, déposer des « kiosques en libre-service » où acheter des cartes postales de ce lieu exceptionnel ou des objets fabriqués maison. Ici la confiance règne et c’est bien agréable ♥

chloeka- Todtnau Wasserfall juillet 2016 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-72La pose repas se fera au Berger Höhe, entre un croisement de sentiers et quelques chevaux curieux et pour le plus grand soulagement d’Athéna qui inaugure sa première longue randonnée.

chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-39 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-15La montée se poursuit sur une pente plus douce et un chemin large et très agréable.

chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-45Et nous arrivons au Stübenwasen (1386 m.) avec ses chaumes d’altitude et ses panoramas admirables où Romain affine sa dextérité à manier la perche photographique, où nous nous posons pour rire, savourer l’instant, prendre encore des photos, nous reposer en comptant nos tiques récoltées !

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chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-63 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-57 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-67Le chemin est jalonné d’un parcours « éducatif » de champignons en bois (parfois surprenants !), de jeux en lien avec la nature et de chaises, fauteuils pour admirer les paysages traversés.

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Nous avons été interpelé.e.s par ce champignon plutôt joyeusement vaillant mais il semblerait que son exubérance soit un vers ! A bon entendeur…
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NON Romain ! Ne saute pas !
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Le banc aux amoureux.

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chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-71Évidemment nous avons tout testé (sauf le vers du champignon !).

La descente s’est égrenée de pauses méritées.

chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-55 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-56 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-64La flore est également exceptionnelle tout au long de ce parcours, orchidées à profusion, reine des prés, laitue des Alpes, lupins aux couleurs variées…

chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-54 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-53 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-50 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-44 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-41 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-40chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-51Le parcours s’achève par les cascades dont nous accompagnons la joyeuse chute en traversant des ponts aménagés et en empruntant des chemins balisés.

chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-75 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-74 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-73 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-18 chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-16Cinq heures de marches, de belles pauses, une lumière du soir rasante accueille notre dernier parcours, un paysage sorti tout droit des villages de hobbits (comme le constatera Peggy).

chloeka- Randonnée Todtnau Wasserfall- 16 juillet 2016-76Nous sommes repu.e.s et heureux/ses.

Romain photo Todtnauer Wasserfall juillet 2016
Gwennaëlle, Sylvia, Stéphane, Chloé, Athéna, Peggy, Rabie, Sébastien la raclure, Romain {et merci à Romain et à sa perche !}.

« Seul le présent est, l’avant et l’après ne sont pas ; mais le présent concret est le résultat du passé et il est plein de l’avenir.

Le Présent véritable est, par conséquent, l’éternité.

M. Heidegger (qui a vécu & aimé ses paysages).