RoseMay & Aurélien

RoseMay & Aurélien

 

« Mes » marié-e-s se sont dit-e-s OUI au cœur de l’été sous un soleil intense où la lumière ruisselait partout.

La cérémonie civile ainsi que le mariage à l’église se sont déroulé-e-s à Dalhenheim, village alsacien.

La matinée fut consacrée aux préparatifs de la mariée : coiffure et maquillage.

Pour la mairie, RoseMay avait fait le choix de porter un sari, tenue traditionnelle indienne, en hommage à ses origines.

A l’église, elle portait une splendide robe fourreau accompagné d’un voile.

Les deux marié-e-s rayonnaient.

La suite du mariage s’est faite à Vendenheim.

WE à BELCHENBACH au cœur de la Nature

Belchenbach- Deux jours  chez Alain & Sabine

17/18 juin 2017

C’est avec un immense plaisir que j’ai retrouvé Alain et Sabine dans leur maison accrochée à flan de colline au pied du Petit Ballon des Vosges. Ce lieu est classé  gîte PANDA de WWF cela signifie qu’il est au plus près de la nature : toilettes sèches, autonome en électricité, permaculture, nourriture végane et pour s’y rendre il y a ½ heure de sentier à grimper car la voiture n’y a pas accès.

WWF accorde son label lorsqu’un gîte répond à trois conditions :

  • La Biodiversité & la protection de la nature : les jardins et espaces naturels sont de véritables refuges pour la faune et flore. ;
  • Eco habitat : matériaux sains et naturels utilisés dans la rénovation du bâti, dispositifs à économie d’énergie, etc.;
  • Ecocitoyenneté : tri des déchets, compost, récupération des eaux de pluie, produits d’entretien biodégradables, mobilités douces valorisées, etc..

Belchenbach est un petit havre intégrant le réseau Natura 2000, réseau européen de sites abritant entre autre des milieux naturels. L’objectif de ce réseau de sites est de concourir à la conservation de la biodiversité.

Je l’avais découvert l’an passé lors d’un we organisé par l’Association Végétarienne de France. Je suis restée en lien avec Alain et Sabine dont les choix de vie me parlent. J’aime ce qu’ils sont, cela résonne en moi. Justine partant rejoindre le Monde dans moins d’un mois, nous avons décidé de nous offrir cette pause au cœur de la nature afin d’ancrer encore davantage (si c’est possible) ce lien qui nous unit.

C’est dans ces moments que je trouve toute la force de continuer mon militantisme. La nature est puissante et les êtres qui font le choix de la respecter apportent des énergies hautes dans leur quotidien.

Chacune des palpitations de cette Nature vibre dans toutes les parcelles de mes cellules. Elle me nourrissent et me libèrent.

Nous sommes arrivées en fin d’après-midi le samedi. Notre première nuit fut profonde et réparatrice. Au réveil, nous avons pris notre petit déjeuner dans la lumière du matin, Alain et Sabine avaient préparé deux grands saladiers de groseilles et de cassis.

Vers 11h, nous sommes parties vers le Petit Ballon, à une heure de la maison. Nous l’avons escaladé à partir d’un magnifique champ fleuri versant Sud.

Sur ses hauteurs des vaches paissaient. J’ai toujours un pincement au cœur quand je vois ces splendides êtres à l’incroyable puissance si doux et si pacifiques ! Leur plénitude d’êtres vivants m’envahit et mon cœur saigne de leur future agonie. J’ai envie de hurler en regardant tou-te-s ces randonneurs et randonneuses qui arpentent ce sommet vosgien et qui les ignorent, voire les craignent car ils et elles en ont fait leur objet de consommation. Je voudrais toutes les étreindre, leur donner toute la reconnaissance qu’elles n’ont pas. Sur les sommets, lieux de pâturages, tous les sentiers empruntent ces « champs » de vaches.

Le petit Ballon n’a rien d’extraordinaire en soi sauf son panorama à 360°. Une vierge à son point culminant (1272 m.) rappelle nos origines chrétiennes.

Le dimanche, du monde s’y presse. L’humain aime escalader les points culminants, cela lui donne sans doute l’illusion de maîtriser l’univers.

Nous avons fuit cette foule pour prendre le sentier menant au Steinberg, ligne de crête rocheuse au paysage chaotique  plus désertée où les pensées « sauvages », les scabieuses, les géraniums, les rares épervières orangées, les boutons d’or, les rhinantes, l’origan et des orchidées locales enchantent les prés. Des chèvres broutaient au pied de ce massif. Elles portaient un collier avec leur prénom, elles allaient libres sur les routes.

Nous avons croisé une multitude de papillons et d’insectes bourdonnants ou rampants. C’est là que nous avons pique-niqué, sur un rocher immense avec vue sur les vallées environnantes. Cette montagne est un des hauts lieux énergétiques des Vosges. Des cérémonies religieuses y étaient célébrées lors des solstices. Elle fait partie des sommets dédiés à Belenos, le dieu du soleil des Celtes.

Le chemin de retour, en contrebas, traversait des bosquets d’églantiers en pleine floraison. Nous nous sommes rafraîchies à une fontaine. La vue s’est dégagée jusqu’à voir les sommets enneigés des Alpes. Posées sur le sentier, nous nous sommes repues de ce fantastique paysage et d’une tablette de chocolat noir à la noix de coco.

Nous avons retrouvé le gîte vers 17H. Justine s’est posée pour une sieste réparatrice dans la chaise longue.

Le dîner du soir fut composé en partie par des plantes libres cueillies par Sabine autour du gîte.

Assiette végane sans gluten.

Alain, qui organise des stages de permaculture, nous a fait une visite commentée et instructive de son jardin habité et heureux.

Nature, notre mère nourricière.

Et si vous y rendre vous intéresse, tous les renseignements et la réservation sont par là > http://belchenbach.free.fr/ 

 

Nos hôtes.

Hornberg & ses rochers aux vues romantiques

Hornberg & ses rochers aux vues romantiques

20 km – 600 m de dénivelé.

Hornberg (361 m. d’altitude) est une ville de Bade-Wurtemberg (Allemagne), située dans l’arrondissement de l’Ortenau, dans le district de Fribourg-en-Brisgau. C’était, anciennement, une gare importante de la Schwarzwaldbahn (ligne ferroviaire de la Forêt-Noire), qui la traverse en viaduc.

Vendredi nous sommes parti-e-s à six découvrir les sentiers qui jalonnent cette ville au cœur de la Forêt Noire.

Le départ se fait en prenant la direction de Reichenbach.  Aller jusqu’aux poteaux indicateurs Hornberg Postwies (suivre le losange bleu) et prendre le Gustav Mangold Weg qu’il faut suivre sur plusieurs kilomètres.

Ce fut une splendide randonnée de 20 km dans un décor digne de Caspar David Friedrich, le romantisme allemand exacerbé que j’aime !

Nous en avons pris plein les mirettes, entre les plateaux d’altitude aux champs éclatants de taraxacum ouvrant sur des vallons infinis de part et d’autre, entre des rochers suspendus à flan de colline où chaque paysage est beau à couper le souffle, dans les chemins étroits des sapinières traversées où s’est glissée la douce lumière de ce jour particulier. Nous avons même nourri des chèvres sur notre passage.

La première partie de la randonnée est une montée assez physique, à couvert, parmi d’ imposants conifères jusqu’au lieu-dit Am Krächer puis cette grimpée s’adoucit jusqu’au sommet du Windkapf à 926 m d’altitude. Des éoliennes ponctuent le paysage.

C’est après ce sommet que les vues se découvrent, au Birkenbühl, nous avons traversé un beau plateau d’altitude qui offre des panoramas de tous les côtés.

Le chemin devient plus étroit et abrupt à certains passages dans la 2è moitié de la randonnée. C’est là que se succèdent falaises, rochers et magnifiques points de vue : Rappenfelsen & Obererschlossfelsen.

Au niveau des Faierabendfelssen, des travaux forestiers ont quasiment détruit le sentier (troncs coupés, branches s’amoncelant sur la descente que nous devons emprunter). Nous persévérons. A travers les branchages, les montagnes et la lumière de cette belle fin d’après-midi découpent d’extraordinaires perspectives.

Un week-end au Bodensee

• Un week-end au Bodensee •

Première pause sur les rives du Lac de Constance, quelques kilomètres avant Lindau.

S’offrir un souffle de romantisme, le temps d’un week-end, pour recharger ses énergies et savourer d’autres lieux pour d’autres émotions. Justine & moi sommes parties découvrir les rives allemandes du Lac de Constance ou Bodensee (173 km se situent en Allemagne) pour ce premier week-end d’avril.  Découvrir un poisson bien vivant et vibrant (c’est comme ça que je préfère les poissons d’avril et ceux de tous les autres mois !) dans un des plus grands lacs d’Europe centrale.

Le Lac de Constance se situe dans les contreforts des Alpes et se découpe en deux parties reliées par le Rhin qui les traverse sur 4 km. En additionnant le lac supérieur et le lac inférieur, il a une superficie de 536 km² et est le troisième plus grand lac d’Europe centrale.

Nous avons pris la route samedi 1er avril dans l’après-midi, environ 300 km depuis Strasbourg, plus de 4h de voyage. Nous sommes arrivées, en fin d’après-midi, dans une ambiance bleutée aux cieux voilés, à Lindau, en Bavière, première étape de ce périple.

C’est un bel endroit consacré au tourisme et très urbanisé. Des rives, on peut voir les sommets enneigés des Alpes sur les versants autrichiens et suisses.

Le crépuscule et la lumière voilée du soleil magnifiaient le lac et nous donnaient un bel aperçu du romantisme à l’Allemande.

Pour les véganes que nous sommes, l’Allemagne regorge de trésors gustatifs sans souffrance et nous nous sommes régalées.

Nous avions réservé une chambre au « Das Mietwerk » sur le continent, à Lindau.  Très bel endroit au déjeuner copieux et bio.

Le petit-déjeuner bio et végane du « Das mietwerk », délicieux et copieux !

Nous avons exploré l’île le soir.  D’abord par ses berges aménagées qui offraient une vue échappée d’une autre époque sur la quiétude intemporel du lac puis nous avons parcouru l’intérieur de cette minuscule île d’une longueur de 1,3 km pour une largeur de 663 m, totalisant une superficie de 68 hectares, ce qui fait quand même d’elle la deuxième plus grande île du lac de Constance !

Une procession, dont une partie des participant-e-s était costumée, a traversé la rue principale, nous rappelant que nous n’étions pas dans un état laïc. Chaque Allemand doit déclarer sa religion, une dîme est prélevée au bénéfice de son Église.

Du coup, à 22h, l’église catholique était encore ouverte et …désertée pour notre plus grand plaisir de curieuses admiratives des traces du passé. L’extérieur ne paye pas de mine mais l’intérieur est à couper le souffle dans son genre : baroque remarquable ! La  « Münster Unserer Lieben Frau » a connu bien des péripéties avant de devenir ce splendide ouvrage du XVIIIè s.

Nous sommes rentrées à l’hôtel, épuisées et repues de belles sensations et de beaux panoramas de ce coin rempli de douceur de vivre.

La visite s’est poursuivie en plein jour, le lendemain matin. Découvrant une autre tradition religieuse locale : les enfants décorent les fontaines publiques pour Pâques avec de surprenants œufs en plastique, bariolés par la créativité enfantine.  C’est joyeusement kitsch.

En début d’après-midi, nous avons décidé de pousser notre périple jusqu’en Autriche à 10 km de là ! L’appel de la montagne peut être puissant.

Ce fut un peu compliqué (nous n’avions que le GPS pour nous guider et pas de carte papier à mon plus grand regret) de trouver des chemins de traverse qui pouvaient nous mener à de plus hautes altitudes. On a fini par s’éloigner du lac pour monter vers Bezau, station touristique de montagne dans les Alpes autrichiennes. Dès les premières altitudes de grandes fermes recouvertes de tuiles en bois jalonnent la route. Elles sont belles et impressionnantes.

Nous nous sommes posées dans un champ, au soleil, avec une vue splendide sur les Alpes. Nous y avons siesté et rencontré un chat, timide mais très affectueux, habitant la cabane proche de notre alpage de repos. Il s’est un peu fait prier pour s’approcher mais quand il a compris qu’il pouvait nous exploiter, il en profité et il a bien eu raison !

Puis nous sommes reparties car une centaine de kilomètres nous séparaient encore de Konstanz où nous devions passer notre 2è nuit. Nous sommes donc remontées vers les rives plus occidentales du lac. Nous avons garé la voiture à hôtel choisi pour la nuit (plus banal que celui de Lindau et situé dans une zone d’activités commerciales) et sommes parties à pied découvrir les berges de la ville au crépuscule.

Les rives qui longent le Rhin sont réhabilitées en un espace contemporain où se côtoient bars, lounges , restaurants et des berges aux pontons de bois peuplées d’une faune urbaine en mal de nature qui vient se détendre dans ces lieux, imprégnés des premières douceurs printanières. Le rivage immédiat du fleuve n’est pas aménagé, permettant la vie riche d’un écosystème protégé (ils sont forts ces Allemands pour ce genre d’exercice et nous devrions en prendre de la graine !).

Nous avons gardé l’exploration de la ville historique pour notre lundi. Nous nous sommes contentées de remonter la Seestrasse, bordée de plantureux édifices de la fin du XIXè siècle et nous nous sommes posées sur un banc, au bord du lac, pour observer les premiers vols des chauves souris sur fond bleu crépusculaire, dans la douceur du soir.

Lundi matin, nous sommes parties à la découverte de la ville historique de Konstanz, fondée par les Romains au IVè s, florissante au Moyen-Age. Il s’y tint de 1414 à 1418 un concile œcuménique (concile de Constance) qui mit fin au grand schisme d’Occident en déposant les papes Jean XXIII et Benoît XIII, en acceptant la démission du pape Grégoire XII puis en nommant le pape Martin V. C’est dans ce même concile que fut jugé et condamné au bûcher Jean Hus, précurseur du protestantisme.

Nous avons commencé par le port où l’histoire du Concile est rappelée par une gigantesque statue d’amazone sortie tout droit d’un comics du XXè s ! L’IMPERIA : 9 mètres, 18 tonnes, tournant autour de son axe une fois toutes les quatre minutes, créée par Peter Lenk et érigée en 1993.  Deux petits personnages nus sont assis dans ses mains ouvertes et portent les insignes de leur puissance qui permettent de les identifier. Le sculpteur a dit à leur sujet :

« … Les personnes de l’Imperia ne sont pas le pape ni l’empereur, mais des saltimbanques qui se sont emparés des insignes du pouvoir séculaire et spirituel. Libre à l’interprétation historique de l’observateur de dire dans quelle mesure les vrais papes et empereurs ont été, eux aussi, des saltimbanques. … » (Peter Lenk dans une interview (en allemand) avec Jasmin Hummel >   » 20 Jahre Imperia. … und sie dreht sich immer noch ». Dans: Labhards Bodensee Magazin 2013, pages 44-45.)

La ville historique est un beau mélange de rues étroites, sereines, de passages souterrains joliment graffés et de belles bâtisses art nouveau s’ouvrant sur des avenues plus larges.

Poisson d’avril !

Ma passion non secrète pour les pois est comblée !
Des pois, une voiture qui raconte des histoires, je suis fan !

Le véganisme nous fait des clins d’œil partout, jusque sur les poteaux des rues  :

Au centre, trône la cathédrale Notre-Dame de Constance qui, d’un point de vue architectural, est une des plus grandes églises romanes du sud-ouest de l’Allemagne. A l’intérieur de l’église le mobilier des époques baroque, classique et néo-gothique se superpose.

Après avoir bien arpenté les rues de la vieille ville, nous avons récupéré la voiture et sommes remontées vers Litzelstetten à une dizaine de kilomètres plus au nord. Petit havre de paix au bord de l’eau où nous avons dévoré une plaque de chocolat en regardant le bleu quasi tropical de l’eau et où Justine a osé tremper ses pieds (trop tentant mais froid en cette saison !).

 

Le retour s’est fait sous un ciel d’orage. Nous avons traversé des paysages grandioses de la Forêt Noire, nimbée de nuages et de contes fantasmagoriques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Galettes salées à la carotte & aux flocons d’avoine

Galettes salées à la carotte

& aux flocons d’avoine

Le lundi 20 mars 2017 est la journée internationale sans viande. A cette occasion diverses associations de la cause animale vont déployer des stands informatifs et/ou faire des actions de rue.

Je participerai le samedi  25 mars à l’action menée par L214 à Strasbourg, place Kléber ainsi qu’à la Marche pour la fin de l’élevage organisée par 269 LF.

Pour cette journée du 20 mars, j’ai créé cette recette rapide et conviviale où tous les ingrédients sont facilement interchangeables avec d’autres de la même famille.

Pour 18 galettes :

  • 400 ml de lait végétal (n’importe lequel fait l’affaire, perso je suis fan du lait d’amande !)
  • 200 g de flocons d’avoine (possibilité de les remplacer par d’autres flocons : riz / millet/ quinoa).
  • 100 g de farine de blé (là aussi possibilité du sans gluten en faisant 50 g de farine de riz-50 g de farine de sarrasin par exemple)
  • 5 càs de sauce soja
  • 1 bol de carottes râpées (j’ai râpé 3 grossses carottes).
  • 1 poignée d’herbes de Provence
  • 2 càs de graines de chia.
Les ingrédients.
Les graines de chia qui servent de liant et remplacent les œufs !

 

Dans un grand saladier mélangez les carottes avec les flocons, la farine et le lait végétal.

Rajoutez les autres ingrédients.

Laissez reposer 1 heure minimum. Les flocons vont gonfler et épaissir la préparation.

Ensuite, à feu doux, dans une poêle huilée régulièrement, déposez des petits tas de cette préparation que vous chauffez des deux côtés.

Ces galettes se consomment chaudes ou froides et se gardent très bien quelques jours au réfrigérateur.

Accueillir le printemps dans le Gard

Accueillir le printemps dans le Gard

SANILHAC – GORGES du GARDON- 2017

Jour 1 : Samedi 18 février – Départ d’Hoenheim à 6h, arrivée à 15h30.

Après Lyon, les arbres sont en fleurs… Surprenant pour moi qui marchait encore dans  la neige il y a cinq jours. Le printemps est là. Sanilhac est un tout petit village d’Occitanie, aux rues étroites pleines de chats. La maison de Tom et Charlotte est encaissée dans une ruelle, elle est grande, toute en recoins, petits escaliers, passerelles, terrasses.

Aspérule, lierre terrestre, globulaires buissonnantes, crocus, cerisiers, amandiers sont en pleine floraison et les oiseaux s’en donnent à cœur joie.

 

 

Jour 2 : Dimanche 19 février – Gorges du Gardon

Le ciel est d’un bleu infini. Sarah et moi sommes parties à la découverte des Gorges du Gardon. Nous avons fait 19 km sous un soleil radieux et une végétation luxuriante, les romarins sont en fleurs et tapissent les hauteurs des Gorges, des cactus s’y déploient aussi, des euphorbes, du thym, les buissons violets des globulaires… J’ai laissé tomber ma veste, mon pull et j’ai savouré ma première rando de l’année épaules nues !

Ce soir mes joues sont chaudes et repues du soleil cueilli tout le long du jour (mes épaules aussi !). A un passage délicat, nous avons même mis les pieds dans l’eau (très fraîche) du Gardon.

Au retour, nous avons retrouvé Julie et Phlau sur les berges de La Baume et nous nous sommes étalées sur les rochers au bord de l’eau.

Les sentiers de pierres blanchies aux arêtes parfois dures me rappellent les chemins de la Drôme, le buis présent partout également. Au bord du Gardon d’immenses roches accueillent nos pauses. Ossature terrestre patinée par les eaux qui me donne le sentiment concret de marcher sur la colonne vertébrale de la terre, chaos minéral qui parle à mon instinct et me projette dans de fantasques rêveries de pays fabuleux et paradisiaques où l’humain serait réconcilié avec sa part végétale et insoumise.

 

Ce soir nous sommes installées toutes les quatre avec Gilda et Colette au salon. Colette dort profondément, on a l’impression qu’elle nous a accompagné dans la rando.

En fait, c’est une chienne pleine d’empathie qui s’épuise à notre place.

Le dîner fut délicieux : potée de légumes variés au lait de coco, salade chou chinois et yaourt soja citron.

(Seul bémol, des battues sont organisées sur les chemins de randonnée et je trouve ça toujours monstrueux que la mort programmée puisse côtoyer les espaces naturels où nous cherchons la sérénité et la complicité avec la nature > l’humain, première espèce invasive !)

Jour 3 : Lundi 20 février – Pont du Gard

Ce matin, nous avons testé l’embrayage de la voiture qui pose quelques soucis. Le barbu, garagiste local non officiel est venu voir. J’ai appelé Julian aussi. C’est un souci d’air dans le récepteur(ou l’émetteur) de la pédale d’embrayage. Il suffit de pomper avec la pédale. Nous avons donc pu partir vers 11h pour St Bonnet du Gard.

Randonnée facile de 14 km pour découvrir le Pont du Gard sous toutes ses faces ainsi que son environnement de buissons denses typique des maquis de la région. Le pont date de 50 ap. JC. Impressionnante structure qui traverse le paysage et a résisté aux assauts du temps ! Aux pieds de ces arches monumentales coule le Gardon entre d’immenses roches où fleurissent des violettes (quand je dis que le printemps est déjà là !).

Sarah et Julie ont fait des roulades dans l’herbe tandis que Phlau les filmait pendant que je m’extasiais sur les violettes. Des orchidées poussent sur les collines calcaires plus en hauteur.

Orchis à longues bractées ou Barlie (Himantoglossum robertianum ou Barlia Robertiana), assez commune en région méditerranéenne, très commune en Provence.

Nous avons traversé le pont et sommes allées jusqu’à une chapelle romane quasiment fendue en deux, délaissée, dans un immense champ en pleine floraison : la chapelle St- Pierre.

Le chemin du retour à partir du pont du Gard est particulièrement beau, c’est une trouée étroite dans les buissons denses de buis, chênes liège où la roche affleure partout et crée un escalier naturel où s’entremêlent les racines. Le soleil intense de la journée perçait cette belle densité végétale et dardait ses rayons lumineux dans un joli décor de poussière féerique. La roche est sableuse par endroit. En retrouvant la voiture à St Bonnet, nous sommes encore montées à l’église fortifiée du IXe s. Plantureuse bâtisse qui surplombe de ses pierres restaurées les vallons proches où tous les arbres fruitiers semblent en fleurs.

C’est la première rando aussi longue de Julie. Le vent était intense. Ce soir nous sommes toutes les 4 gorgées de soleil, de lumière et je sens dans les muscles de mes jambes ces plus de 30 km parcourus depuis hier. Le silence de la maison est lénifiant.

Jour 4 : Mardi 21 février – 19° – Ermitage de Collias (in love ♥)

Magnifique randonnée dans la garrigue, au départ de Collias qui emprunte un pittoresque sentier pierreux où les chênes verts et les buis font une frondaison ombragée appréciable par cette extraordinaire luminosité.

Nous avons même cueilli des feuilles de laurier pour notre potée du soir, avons rencontré deux crapauds, enregistré le chant délicat d’un ruisseau  presque tari. Le chemin serpente entre deux falaises recouvertes de garrigue dans un décor abrupt et sauvage. Il conduit au bout de 3 km au site de l’ermitage, précieuses ruines monastiques dans leur écrin boisé. Ce site est habité depuis près de 40 000 ans ! L’homme de Néanderthal l’avait déjà investi. Au VIIIè s. on y a construit un monastère. Une chapelle trône sur l’endroit, de beaux vestiges de fresques décorent son plafond, des ex-voto « familiers », petits bouts de pensées positives sont éparpillés sur son autel baigné par la lumière qui ruisselle de ses fenêtres.

Notre-Dame-de-Laval.

Nous nous sommes posées dans le pré, au bord des vestiges d’un jardin en terrasse, y avons pique-niqué, lu et siesté. Moment de grâce et de plénitude.

Puis nous sommes reparties, poursuivant le chemin à flan de vallon, montée rude et raide vers le plateau sommital. La suite de la randonnée s’effectue sur les hauteurs offrant une très belle vue jusqu’au Mont Ventoux au sommet encore enneigé. Des orchidées égrènent le chemin.

J’ai vraiment beaucoup aimé la diversité, le calme et la beauté des paysages traversés. Au retour nous avons longé le Gardon pour nous poser sur ses rives et savourer encore l’instant présent.

« Je n’ai pas résisté. Je me suis adapté à l’eau sans attendre qu’elle s’adapte à moi » –  philosophe taoïste chinois Tchouang Tseu- IVè s. avant J-C.

Jour 5 : Mercredi 22 février – Uzès

Le ciel est toujours bleu, Gilda n’a demandé à boire qu’une fois cette nuit ! J’ai dormi jusqu’à 8h30.

Le rez de chaussée de la maison est peuplé de fantômes, je les sens. Nous cohabitons de façon pacifiée.

Nous sommes parties vers midi à Uzès. C’était jour de marché local que nous avons dévalisé (chocolat noir à la châtaigne soufflée, pâte de fruits à la mûre (pour Justine), hydrolats locaux, olives vertes, noires, verveine,… graines de moutarde & radis germées), j’ai aussi craqué pour deux robes légères et un sac en peau de nounours violet.

Nous nous sommes perdues dans les étroites ruelles autour de la Place aux Herbes où nous avons déjeuné, sur une terrasse gorgée de soleil.

Découverte aussi de la cathédrale St Theodorit de style toscan, très belle avec des fresques bleues magnifiques sur ses chapelles latérales et de jolies balustrades en fer forgé ouvragé tout autour de ses bas-côtés.

Nous sommes rentrées vers 16h. Phlau est partie en quête de bois pour activer le poêle disponible dans la cuisine. Elle a eu beaucoup de chance car elle est tombée sur l’élagueur du coin, Dédé, qui nous a fourni en bois sec pour notre première flambée du soir.

Corinne est passée savourer notre tisane du dîner, moment sympathique où nous avons échangé sur nos mêmes valeurs mais dans des lieux différents. Elle nous expliquait que le Gard est peu végane (nous nous en étions rendues compte avec la recherche d’un restaurant ce midi !) et truffé de chasseurs (là ce sont les battues du we passé où nous l’avions constaté- et qui m’ont bien énervée).

Gilda apprécie grandement la flambée de ce soir (et pas que elle), elle dort apaisée près du poêle.

Jour 6 : Jeudi 23 février – Boucle du pont St Nicolas – ♥

« La sagesse comprend tout, le beau, le vrai, le bien, l’enthousiasme par conséquent. Elle nous apprend à voir hors de nous quelque chose de plus élevé que ce qui est en nous, et à nous de l’assimiler peu à peu par la contemplation et l’admiration. » – Lettre de G. Sand à G. Flaubert.

Encore une magnifique randonnée de 15 km entre les plateaux crayeux recouverts de garrigue et les falaises abruptes ouvrant sur les boucles bleues des gorges du Gardon. Ce matin le ciel était aussi crayeux. La randonnée a débuté par de grands sentiers qui longent les vignes.

L’ambiance était laiteuse, toute la nature semblait figée dans des cocons filaires d’araignées ou de chenilles, réceptacles naturels de l’humidité ambiante.

Une atmosphère automnale nous accompagnait. Au bout d’une heure nous sommes arrivées au premier village, Vic, tout en pierres apparentes et habité par une chatte tricolore sauvageonne.

Le sentier s’est poursuivi entre herbages et buissons jusqu’à Russan. Là nous avons entamé la montée vers les falaises du point de vue du Castellas, offrant un panorama sur les méandres du Gardon. Une montée un peu rude (Julie confirmera) nous a conduit au plateau sommital par des sentes herbeuses jalonnées de cairns pour ne pas s’égarer. Le soleil est apparu. Nous avons un peu hésité avant de trouver la Grotte de Baume-Latrone, à flan de falaise, impressionnant trou habité par des humains du paléolithique supérieur. Je m’y suis immédiatement sentie bien, enveloppée de douceur. Un creux à vivre. Je n’ai jamais ressenti un tel bien être dans une grotte. Je comprends qu’elle fut un refuge, elle le reste à travers les millénaires traversés.

Vue de la grotte.

Nous avons repris notre cheminement sur le plateau jusqu’au point de vue du Castellas, grandiose panorama sur ces gorges, dernier bastion des Cévennes. Le chemin du retour s’effectue entre les bords des falaises du Gardon et la garrigue monotone de l’immense plateau isolé St Nicolas.

Par endroit la roche du chemin fait d’étranges trous, des pièges à bâton… les hauteurs sont parsemées d’orchidées et de minuscules jonquilles en pleine floraison ainsi que des imposants massifs des globulaires buissonnantes.

Ce soir nous sommes lentes, agglutinées autour du feu au pied duquel ronflent les chiennes également avachies par la chaleur bienfaisante des flammes.

André dit Dédé vient dîner avec nous ce soir. Nous lui rendons grâce pour nous avoir trouvé du bois et rendre ainsi nos soirées beaucoup plus chaleureuses !

Jour 7 : Vendredi 24 février – découvertes  des capitelles de Blauzac.

 

[capitelle (en languedocien capitèlo) est une cabane en pierre sèche, c’est-à-dire sans mortier, servant autrefois d’abri temporaire à des outils, des produits agricoles ou des petits propriétaires dans les anciennes garrigues des villes du département du Gard.]

A une dizaine de km de Sanilhac se trouve la côte de Malaigue et le pittoresque village perché de Blauzac aux belles maisons de pierres.

Phlau découvre un vestige fonctionnant : une cabine téléphonique !

Ce village est placé sur l’ancienne voie romaine qui reliait Nîmes à Uzès. Notre balade du jour nous a conduit sur les coteaux N-E de Blauzac à la découverte de ces surprenantes capitelles.

Elles sont délimitées par d’impressionnants murs de pierres très épais de plus d’un mètre de large qui séparent chaque champ.  La majorité de la randonnée se fait sur des chemins bordés de ces murets de pierres sèches et à l’ombre d’une végétation luxuriante. Elle se termine par le passage sur un vieux pont romain qui ouvre sur les vignes environnantes (malheureusement traitées).

Le vent nous a tenu compagnie, rafraichissant l’air, il est tombé après midi. Nous sommes rentrées à 15h à Sanilhac, avons  savouré la lumière à l’étage de la maison où toutes les portes sont ouvertes afin que les pièces s’imprègnent de la douceur printanière du jour.

Jour 8 : Samedi 25 février – retour

Retour rapide (7h-15h) où nous avons jonglé avec la 3è et la 5è vitesse de ma voiture militante (puisqu’il y avait toujours le souci d’embrayage !).

Nous sommes revenues repues de soleil, de lumière et de nature ♥.

 

 

Mousse {crue} à la roquette & au concombre

Mousse {crue} à la roquette & au concombre

Recette pour 4 verrines conséquentes ou 6 plus petites (apéritif)

Voilà une entrée crue, vite faite, au goût piquant et poivré, pour surprendre vos convives lors de vos repas de fêtes de fin d’année.

chloeka-ingredients-verrines-de-roquette-concombre

La roquette est de la famille des crucifères comme la moutarde, le chou, le cresson, le radis ou le navet. C’est un tonique général et un bon diurétique.

chloeka-ingredients-mousse-concombre-roquette-2016

Pour cette recette simple à réaliser, mettre tous les ingrédients dans un bol mélangeur. (Je n’épluche pas le concombre car je travaille avec des produits bio).

Faire tourner 2 minutes à la puissance maximum. Goûtez !

chloeka-mousse-roquette-concombre-decembre-2016-7

Si la mousse contient trop d’amertume selon votre goût vous pouvez rajouter 3 dates dans le bol mélangeur pour l’adoucir (mais personnellement j’aime la « puissance gustative » de cette recette).

chloeka-mousse-roquette-concombre-decembre-2016-9 chloeka-mousse-roquette-concombre-decembre-2016-17

Ensuite, transvaser la préparation obtenue dans un bol ou directement dans des verrines.  J’ai rajouté en décor, dans chaque verrine, un peu du yaourt soja à l’amande que j’ai fouetté pour plus d’onctuosité. (On peut remplacer ce yaourt parfumé par du yaourt soja-coco ou du yaourt soja nature selon ses goûts).

chloeka-mousse-roquette-concombre-decembre-2016-14

Et j’ai décoré avec quelques graines de tournesol grillées à la sauce soja (un pur régal,  ces graines peuvent aussi être grignotées à l’apéritif !) et du soja germé.

chloeka-mousse-roquette-concombre-decembre-2016-28 chloeka-mousse-roquette-concombre-decembre-2016-27

Cette préparation peut s’utiliser aussi comme une mousse apéritive à tartiner sur du pain. Elle devient plus compacte au bout de quelques heures au réfrigérateur et elle peut se préparer la veille pour être savourée le lendemain.

chloeka-mousse-roquette-concombre-decembre-2016-11 chloeka-mousse-roquette-concombre-decembre-2016-12chloeka-mousse-roquette-concombre-decembre-2016-31

 

 

 

˒՚Sՙ˓˒՚iՙ˓˒՚mՙ˓˒՚pՙ˓˒՚lՙ˓˒՚iՙ˓˒՚cՙ˓˒՚iՙ˓˒՚sՙ˓ ˒՚Hՙ˓˒՚eՙ˓˒՚rՙ˓˒՚bՙ˓˒՚aՙ˓˒՚eՙ˓

˒՚Sՙ˓˒՚iՙ˓˒՚mՙ˓˒՚pՙ˓˒՚lՙ˓˒՚iՙ˓˒՚cՙ˓˒՚iՙ˓˒՚sՙ˓ ˒՚Hՙ˓˒՚eՙ˓˒՚rՙ˓˒՚bՙ˓˒՚aՙ˓˒՚eՙ˓

ou les vertus de quelques plantes médicinales locales.

♥ EXPOSITION HIVERNALE à VELICIOUS

43 rue Geiler à Strasbourg

chloeka-exposition-simples-locales-et-libres-velicious-dec-2016

à découvrir au 1er décembre 2016

Cet automne et cet hiver, j’ai décidé d’égrener des instants gourmands et vivants de mon printemps et de mon été dans une exposition consacrée à nos belles simples libres et locales.

Les Simples ou Simples médecines (simplicis medicinae ou simplicis herbae selon ses appellations latines) était le nom donné au Moyen Âge aux plantes médicinales.

Ces plantes jalonnent nos sentiers, s’épanouissent dans nos bois & prairies et osent, parfois, s’aventurer jusque dans nos jardins et gazons. Les courageuses qui font ce choix se font alors mal nommées « mauvaises herbes ». Aucune herbe n’est mauvaise et toutes ont un rôle bien particulier dans l’écosystème. Elles appartiennent à un biotope qui est l’essence même de ce qui nous permet de vivre. Elles se distinguent par une teneur élevée en substances précieuses. Le savoir-faire entourant la connaissance et le ramassage des simples est reconnu par l‘Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France.

 

Je vous propose donc , dans cette exposition, de découvrir huit de ces belles libres locales.

chloeka-exposition-simplicis-herbae-a-velicious-nov-2016-7 chloeka-exposition-simplicis-herbae-a-velicious-nov-2016-5 chloeka-exposition-simplicis-herbae-a-velicious-nov-2016-3 chloeka-exposition-simplicis-herbae-a-velicious-nov-2016

 

Ma bibliographie sommaire (et essentielle) :

Pierre Lieutaghi, Le livre des bonnes herbes, Actes Sud, 1996.

S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spielgelberger, Plantes sauvages comestibles, Editions Ulmer, 2012.

Grey-Wilson, Fleurs sauvages, Larousse, 2011.

La formidable équipe de Vélicious engagée dans l'alternative végétale !
La formidable équipe de Vélicious engagée dans l’alternative végétale !

 

Tartinade crue au chou plume & aux noix

• Tartinade crue au chou plume & aux noix •

chloeka-tartinade-crue-chou-plume-noix-octobre-2016-11Voilà un petit moment que je n’avais plus pris le temps de mettre par écrit une de mes recettes « instinctives ».

Je cuisine au feeling et suis rarement des recettes toutes faites. J’aime explorer, tester, découvrir et j’ai la chance de vivre avec trois êtres véganes qui encouragent mes « explorations culinaires ».

L’automne est la saison des noix (il y a plein de noyers dans les champs proches de la maison) et celle du chou plume (qui pousse joyeusement dans notre jardin partagé).

{Le chou frisé (ou chou vert ou chou plume ou kale) est un chou ancien non pommé dont on récolte les feuilles pendant toute les périodes automnale et hivernale jusqu’au début du printemps}.

Du coup, j’ai créé cette tartinade au chou plume & aux noix ultra simple et très savoureuse.

chloeka-ingredients-tartinade-crue-chou-plume-et-noix-oct-2016Vous pouvez varier les compositions en testant plein d’huiles différentes !

chloeka-ingredients-tartinade-chou-plume-noix-oct-2016Vous mettez tous les ingrédients dans le bol de votre mixer.

{J’enlève la tige principale du chou plume avant de le mettre dans le bol mélangeur.}

chloeka-tartinade-crue-chou-plume-noix-octobre-2016-2Vous mixez à la puissance maximale.

chloeka-tartinade-crue-chou-plume-noix-octobre-2016-6 chloeka-tartinade-crue-chou-plume-noix-octobre-2016-7Et vous obtenez une délicieuse tartinade à conserver au frais…

chloeka-tartinade-crue-chou-plume-noix-octobre-2016-4…que vous pouvez servir sur des tranches de pain accompagnées de noix fraîches (ou pas !).

chloeka-tartinade-crue-chou-plume-noix-octobre-2016-16

Le romantisme allemand de la forêt de « Schonwald Falkenfelsen ».

Le romantisme allemand de la forêt

de « Schonwald Falkenfelsen ».

chloeka-herta-hutte-foret-noire-octobre-2016-3

Cédrine, Jesper, Justine et moi sommes parti.e.s ce lundi 24 octobre explorer d’autres sentiers de la Forêt Noire, à l’Est de Bühlertal.

randonnee-trajet-buhlertal

Le départ se fait route L83, reliant Bühlertal à Sand (Schwarzwaldhochstraße). À la sortie de Bühlertal, il faut quitter par la droite la route L83 au niveau d’un panneau indiquant « Wasserfälle », environ 1 km après la station service OMV. Le parking est au bord du ruisseau « Wiedenbach » (377m).

chloeka-wiedenbach-wasserfalle-octobre-2016-12

chloeka-herta-hutte-foret-noire-octobre-2016-4 chloeka-wiedenbach-wasserfalle-octobre-2016-6 chloeka-wiedenbach-wasserfalle-octobre-2016-5

Le début de la randonnée remonte le long des Gertelbach-Wasserfälle situées entre d’imposantes formations rocheuses et de nombreux ponts et passerelles qui surplombent sur env. 350 m de haut la source en dessous de Hundseck. C’est là que nous entrons dans un paysage romanesque à souhait. Les ponts sont parfois des passerelles suspendues et l’eau ruisselle partout entre les rochers moussus et des arbres gigantesques où l’automne a commencé son œuvre dorée. Des escaliers en pierre jalonnent le parcours. Nous montons ainsi, émerveillé.e.s,  pendant 2,5 km.

chloeka-wiedenbach-wasserfalle-octobre-2016-11 chloeka-wiedenbach-wasserfalle-octobre-2016-4chloeka-ober-plattig-village-dans-la-boucle-octobre-2016-2

Le chemin se poursuit sur un joli sentier bien nommé « paradiesweg » et nous mène dans un lieu-dit hors du temps : Ober Plättig à 775 m. d’altitude.

chloeka-ober-plattig-village-dans-la-boucle-octobre-2016-4 chloeka-ober-plattig-village-dans-la-boucle-octobre-2016-3 chloeka-ober-plattig-village-dans-la-boucle-octobre-2016-5Un immense hôtel semble abandonné. Une porte colossale à la poignée en forme de chouette aux yeux ambrés reste close sur notre curiosité.

Une chapelle est lovée dans un écrin de verdure juste à côté de l’hôtel. Une luxueuse clinique (qui semble être également un hôtel dans le lien que j’ai trouvé) ressemblant à un établissement thermal du début du XXè siècle surplombe un panorama grandiose ouvrant sur la vallée du Rhin et une mer de nuages.

chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-13Nous poursuivons notre chemin vers d’autres points de vue par un sentier balisé losange bleu. Des cairns posés sur des troncs coupés nous rassurent sur la trajectoire à suivre.

chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-5 chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-3

La journée est exceptionnellement douce et les nuages sont restées accrochés au creux de la vallée. Les couleurs dorées de la nature s’emmêlent aux verts encore très présents dans les collines boisées. A l’un des points de vue nous rencontrons un être exceptionnel qui partagera quelques minutes de notre temps pour notre plus grand ravissement : une salamandre !

chloeka-herta-hutte-foret-noire-octobre-2016

Nous continuons ensuite vers la Hertahütte, jolie cabane de bois posée sur un promontoire rocheux où nous décidons de déjeuner.

La vue se déploie sur la forêt de „Schonwald Falkenfelsen“ composée de vieux hêtres témoins de ses origines et de quelques épineux. Elle laisse apparaître des versants rocailleux marqués par la présence de granit des vallées de la Forêt-Noire. Les rochers s’échelonnent tout le parcours. Falkenfelsen signifie « Rocher du Faucon », car le faucon pèlerin que l’on trouve encore dans la forêt du « Schonwald » a fait de ces prestigieuses masses rocheuses son territoire de chasse.

chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-32 chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-9chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-2Nous retrouvons le Gertelbach Rundweg pour le retour. La forêt continue son enchantement. Les champignons jalonnent les sentiers.

chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-37 chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-24 chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-22Le vert du feuillage des hêtres est encore intense et, parfois, une rafale venteuse vient secouer les branches , alors une pluie de feuilles dorées tombent en tourbillonnant autour de nos regards charmés.

chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016 chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-35 chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-34Des châtaigniers sont aussi présents, nous offrant des poignées pleines de leurs fruits matures.

chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-36 chloeka-hertahutte-buhlertal-octobre-2016-41

 

croqueuse de lumièreS